L'Éthiopie suspend la connexion à Internet sur l'ensemble de son territoire
Pour prévenir les fuites à des examens officiels
Le 2017-06-01 04:12:19, par Patrick Ruiz, Chroniqueur Actualités
En Éthiopie, le passage à l’équivalent de la classe de seconde et l’entrée à l’université sont sanctionnés par des examens officiels. Suite à une récente annonce de l’agence gouvernementale (National Educational Assessment and Examinations Agency - NEAEA) chargée de l’organisation de ces examens, des internautes ont rapporté la suspension totale de la connexion à Internet sur l’ensemble du territoire éthiopien.
D’après ce qui ressort du communiqué du NEAEA, la suspension de la connexion à Internet ferait partie des mesures préventives que le gouvernement a prises pour s’assurer de la tenue en toute transparence de ces examens. Le communiqué du NEAEA mentionne en effet que les sujets de l’épreuve d’anglais réservée à l’examen d’entrée à l’université avaient fuité sur Internet l’an passé. Cette suspension concernait l’examen de passage en classe de seconde qui était programmé pour le mercredi.
D’après ce que rapporte Quartz, il s’agit de la 3e suspension du genre en une année depuis la fuite des sujets de l’examen d’entrée à l’université en juillet 2016. La seconde avait eu lieu au mois d’août 2016 et compte tenu de la façon dont le gouvernement a prévu de régler cette question, l’on devrait s’attendre à une 4e suspension la semaine prochaine en marge de la préparation de l’examen d’entrée à l’université session 2017.
Ce que l’internaute a rapporté par le biais de son tweet comme étant une suspension totale des services d’Internet se serait en réalité manifesté par une baisse importante du trafic comme le montre l’outil d’analyse du trafic de Google (cf. image ci-dessous). Quoi qu’il en soit, les observateurs d’Internet Sans Frontières, une association qui promeut et défend la liberté d’expression sur Internet, ont jugé que cette mesure du gouvernement n’est pas nécessaire et qu’en leur sens elle constitue même une violation des droits numériques des populations éthiopiennes.
Sources : QUARTZ, NEAEA
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Voir aussi :
Afrinic pourrait ne plus allouer d'adresses IP aux pays africains qui suspendent l'accès à Internet à leur population
D’après ce qui ressort du communiqué du NEAEA, la suspension de la connexion à Internet ferait partie des mesures préventives que le gouvernement a prises pour s’assurer de la tenue en toute transparence de ces examens. Le communiqué du NEAEA mentionne en effet que les sujets de l’épreuve d’anglais réservée à l’examen d’entrée à l’université avaient fuité sur Internet l’an passé. Cette suspension concernait l’examen de passage en classe de seconde qui était programmé pour le mercredi.
D’après ce que rapporte Quartz, il s’agit de la 3e suspension du genre en une année depuis la fuite des sujets de l’examen d’entrée à l’université en juillet 2016. La seconde avait eu lieu au mois d’août 2016 et compte tenu de la façon dont le gouvernement a prévu de régler cette question, l’on devrait s’attendre à une 4e suspension la semaine prochaine en marge de la préparation de l’examen d’entrée à l’université session 2017.
Ce que l’internaute a rapporté par le biais de son tweet comme étant une suspension totale des services d’Internet se serait en réalité manifesté par une baisse importante du trafic comme le montre l’outil d’analyse du trafic de Google (cf. image ci-dessous). Quoi qu’il en soit, les observateurs d’Internet Sans Frontières, une association qui promeut et défend la liberté d’expression sur Internet, ont jugé que cette mesure du gouvernement n’est pas nécessaire et qu’en leur sens elle constitue même une violation des droits numériques des populations éthiopiennes.
Sources : QUARTZ, NEAEA
Et vous ?
Voir aussi :
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Ryu2000Membre extrêmement actifOn ne rigole pas avec les fuites de sujets d'examens via internet en Ethiopie ^^le 01/06/2017 à 10:00
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Ryu2000Membre extrêmement actifL'intégralité des entreprises ne dépendent pas d'internet non plus...
Il existe plein d'autres solutions pour tricher et les sujets pourraient avoir fuité avant la coupure d'internet.
C'est pas super efficace comme stratégie...
Ceux qui aiment tricher deviendront peut être député un jour ^^le 01/06/2017 à 10:43 -
seikidaMembre actifEt les societes dont le business depend entierement de internet* ... ils font comment ?
Je trouve ca ENORME en fait de bloquer tout le pays car ils ne savent pas gerer les fuites...
*peut etre qu'il n'y en a aucune mais vous me comprenez !le 01/06/2017 à 10:28 -
TallyHoMembre éprouvéPour les spécialistes du brouillage et du filtrage, vous avez des clients potentiels...
Il faut voir l'état de leur réseau aussi et combien d'utilisateurs réguliers sont concernés. Sans vouloir snober ce pays, je ne crois pas que ça les impacte autant que La France par exemple. Bon après il y a le souci de la liberté du communication, etc...le 01/06/2017 à 10:58 -
squizerMembre actifRuiner le PIB du pays pendant 1 jour pour éviter que quelques bachelier trichent, drôle de calcul !le 01/06/2017 à 10:34
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TaserfaceMembre régulier
Code : cela se nomme une dictature, peu importe le motif.
le 02/06/2017 à 22:23 -
TaserfaceMembre régulierCoupez internet n'empêche pas le fuite des sujets aujourd'hui nous avons les téléphones et on peut pas empêché les déplacement.
Moi en 2008 j'ai fait 2 fois le BEPC parce que les sujets avaient fuité sur l'ensemble du territoire de tel sorte qu'on les retrouvait avec des vendeurs/vendeuses dans la rue du coup les exams ont été suspendu et reporté . D'ailleurs j'me demande comment des sujets peuvent fuités si ce n'est une des personnes faisant partir de la commission qui ne l'a fait fuité. En plus si c'est la seule solution qu'ils trouvent (qui n'est d'ailleurs pas une solution) pourquoi ne pas faire de la coupure ciblé(sur ce j'ne sais pas comment est fourni internet en Ethiopie) le 01/06/2017 à 12:20 -
MABROUKIExpert confirméBONJOUR
Il n' y a aucun rapport de cause à effet entre le laisser-aller de l'agence nationale éthiopienne et ses fonctionnaires qui permettent ces fuites presque organisées ,et le réseau Internet qui est un agneau d'innocence pour ainsi dire...!!!le 01/06/2017 à 13:58 -
TaserfaceMembre régulierIl n' y a aucun rapport de cause à effet entre le laisser-aller de l'agence nationale éthiopienne et ses fonctionnaires qui permettent ces fuites presque organiséesle 02/06/2017 à 3:09
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survivalsMembre avertiTant que c'est pas pour faire des saloperies je vois pas pourquoi on s'offusque autant, ils font avec leurs moyens, pour les entreprises ça va pas les tuer d'avoir des genres de jour férié Internet, du moment qu'ils sont prévisibles.le 05/06/2017 à 16:52