
Après les Sud-Coréens, devraient en principe suivre les consommateurs américains, canadiens et ceux de plus de 50 autres pays au courant de cette semaine. Ainsi, après l’échec cuisant lors du lancement de sa phablette en l'occurrence le Samsung Galaxy Note 7, une nouvelle page s’ouvre désormais pour le constructeur sud-coréen.
Le 29 mars passé, lors de sa présentation aux États-Unis, l’information sur son coût dans le cadre des campagnes de précommande à venir a été rendue publique : Samsung Galaxy S8 (809 euros) et Samsung Galaxy S8+ (909 euros). Des experts de l’entreprise d’information économique, IHS Markit, se sont particulièrement intéressés à cet aspect coût du nouveau fleuron du constructeur sud-coréen. Ils ont passé au peigne fin les entrailles du nouveau smartphone pour pouvoir faire des révélations plutôt intéressantes.
La première est que les composants électroniques qui rentrent dans la composition d’un Samsung Galaxy S8 ont un coût total de 301,60 dollars. Il s’agit entre autres : d’un écran OLED de 5,7 pouces à 85 dollars, de mémoires Flash DRAM et NAND à 41,50 dollars, de capteurs d’image à 20,50 dollars, d’une batterie à 4,50 dollars, de lecteurs d’empreintes digitales et autres magnétomètres, accéléromètres et gyroscopes à environ 6,50 dollars.
La seconde révélation est que le prix de revient du Samsung Galaxy S8 est de 307,50 dollars, soit 36,29 dollars de plus que celui du S7 Edge, jusqu’ici l’appareil le plus cher de la marque. Il faut en effet prendre en compte le coût de l’assemblage à l’unité qui est de 5,90 dollars. Troisième révélation, dans sa version 64 Go, un Samsung Galaxy S8/S8+ devrait valoir 720 dollars en moyenne (sans subvention).
D’après les analystes d’IHS Markit, jamais Samsung n’avait autant dépensé en composants pour fabriquer un smartphone. Il semblerait cependant que le contexte l’y oblige. La tendance actuelle chez tous les grands constructeurs de smartphones serait la ruée aux composants électroniques pouvant leur permettre de faire la différence avec la concurrence.
Sources : La voix du Nord, Les Echos
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