Selon Nik Prodanov, il lui a fallu entre trois et quatre années pour finaliser ce film et il n’a pas dépensé un centime (si on ne prend pas en compte les milliers d’heures perdues sur ce projet et le coût de l’électricité).
Les programmes que l’animateur a utilisés sont :
Blender : un logiciel libre et gratuit de modélisation, d’animation et de rendu en 3D, créé en 1995. Il est actuellement développé par la Fondation Blender ;
Krita : un logiciel professionnel open source et gratuit de peinture numérique. Il est conçu pour les artistes qui veulent des outils abordables pour tout le monde et il est adapté à la création de concept art, texture et le matte painting ;
OpenMPT : un tracker (ou soundtracker) pour Windows développé par Olivier Lapicque. Malheureusement, il n’est pas disponible pour Linux ; cela n’a pas empêché Prodanov de l’utiliser à l’aide de Wine.
Inkscape : un logiciel professionnel de dessin vectoriel pour Windows, Mac OS X et GNU/Linux. Il est libre et gratuit.
Nik Prodanov a utilisé la distribution Linux Mint. Elle est depuis 2011 la distribution Linux la plus recherchée sur le site DistroWatch. Basée sur Ubuntu, elle s’affirme néanmoins comme étant un « système moderne, élégant et confortable. À la fois puissant et facile d'utilisation » ; ce qui explique son succès auprès des déçus d’Ubuntu ou ceux en quête d’un environnement de bureau plus proche de la philosophie GNOME 2.
Pour le rendu de son film, l’animateur s’est appuyé sur une workstation dotée d’un processeur Intel i7 4770. La vidéo exportée est composée de 5400 images (frames) dont le temps de rendu moyen a été de 14 à 60 minutes. On parle de plusieurs dizaines de jours de rendering et ce n’est pas surprenant puisque les studios ont recours la plupart du temps à des fermes de processeurs graphiques pour accélérer cette étape.
Source : YouTube(vidéo)
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