Les Cloud privés ont de beaux jours devant eux
Les courtiers en solutions délocalisées également, d'après une étude du Cabinet Gartner
Le 2009-08-27 01:54:54, par Katleen Erna, Expert éminent sénior
Mise à jour du 08/12/09
Les Cloud privés ont de beaux jours devant eux
Les courtiers en solutions délocalisées également, selon une étude du Cabinet Gartner
D'ici à 2012, les entreprises du secteur IT investiront plus dans la mise en place de Cloud computing privés que dans une migration vers le Cloud Computing "traditionnel". C'est en tout cas les conclusions d'une étude du Cabinet Gartner.
Le Cloud privé (ou Privat Cloud) est une offre de type Cloud Computing hébergée sur un serveur privé. Pour cette raison, le Private Cloud est également appelé "Cloud behind the wall".
Selon le cabinet d'étude, le futur à long terme du Coud Computing pourrait même intégralement être "privé". Les Cloud publics tels que nous les connaissons aujourd'hui pourraient disparaitre presque complètement, notamment au sein des grands groupes. Gartner évalue ce long terme à "quelques dizaines d'années".
La situation pourrait être légèrement différente pour les PME.
Gartner pense que les structures plus petites n'ont - et n'auront toujours pas - les compétences nécessaires pour gérer un ensemble de services de type Cloud. La gestion d'un Cloud privé serait donc encore moins dans leurs cordes.
La profession de broker en services Cloud devrait donc se populariser. Les courtiers deviendraient donc la pierre angulaire pour la fourniture de solutions Cloud. Et à ce titre, ils pourraient devenir les interlocuteurs privilégiés des fournisseurs en leur permettant, par ailleurs, de personnaliser leurs offres grace à la remontée des exigences particulières des prospects ou des clients finaux. Les courtiers devraient donc également posséder des compétences "industrielles" spécifiques pour pouvoir adapter les Clouds au besoin de ces mêmes clients.
La conséquence directe de cette prévision est une diversification des types de Cloud, non seulement par l'arrivée massive des Cloud privés, mais également par une segmentation des Clouds publics.
Le contrôle des données et la gestion de la sécurité que permettent les Cloud privés pourraient ainsi lever les freins à la démocratisation de "l'ordinateur dans les nuages" en répondant aux préoccupations des entreprises, encore très frileuses face à ses nouvelles offres.
Mais le Cloud privé peut-il encore être considéré comme du Cloud Computing, un modèle qui repose, justement, sur l'externalisation totale ?
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Une enquête conduite par cette entreprise de Seattle en juin et juillet 2009 sur plus de 250 grandes entreprises américaines, montre que quatre entreprises sur cinq donnent sa chance au Cloud Computing. Au moins 80 % des dirigeants interrogés s'interesseraient à cette technologie et la mettraient à l'essai, dont 50 % proffessionnellement en ayant déjà développé une implémentation Cloud publique (contre 45 % en utilisation privée).
De meilleure augure encore, 66 % des répondants ont déclaré allouer un budget pour des initiatives en Cloud Computing. Les résultats indiquent que les compagnies tendent à utiliser une grande diversité de technologies dans ces plate-formes, telles que le contrôle d'accès, la sécurité réseau ou bien encore la virtualisation qu'on trouve en trio de tête de leurs priorités.
Le Cloud Computing semble donc prendre du galon, malgré la réticence de nombre de professionnels à s'y convertir à cause de ses lacunes en sécurité. Amazon essaye actuellement d'y apporter une solution.
Source : Les conclusions d'enquête de F5 Networks
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Selon le cabinet d'étude, le futur à long terme du Coud Computing pourrait même intégralement être "privé". Les Cloud publics tels que nous les connaissons aujourd'hui pourraient disparaitre presque complètement, notamment au sein des grands groupes. Gartner évalue ce long terme à "quelques dizaines d'années".
La situation pourrait être légèrement différente pour les PME.
Gartner pense que les structures plus petites n'ont - et n'auront toujours pas - les compétences nécessaires pour gérer un ensemble de services de type Cloud. La gestion d'un Cloud privé serait donc encore moins dans leurs cordes.
La profession de broker en services Cloud devrait donc se populariser. Les courtiers deviendraient donc la pierre angulaire pour la fourniture de solutions Cloud. Et à ce titre, ils pourraient devenir les interlocuteurs privilégiés des fournisseurs en leur permettant, par ailleurs, de personnaliser leurs offres grace à la remontée des exigences particulières des prospects ou des clients finaux. Les courtiers devraient donc également posséder des compétences "industrielles" spécifiques pour pouvoir adapter les Clouds au besoin de ces mêmes clients.
La conséquence directe de cette prévision est une diversification des types de Cloud, non seulement par l'arrivée massive des Cloud privés, mais également par une segmentation des Clouds publics.
Le contrôle des données et la gestion de la sécurité que permettent les Cloud privés pourraient ainsi lever les freins à la démocratisation de "l'ordinateur dans les nuages" en répondant aux préoccupations des entreprises, encore très frileuses face à ses nouvelles offres.
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De meilleure augure encore, 66 % des répondants ont déclaré allouer un budget pour des initiatives en Cloud Computing. Les résultats indiquent que les compagnies tendent à utiliser une grande diversité de technologies dans ces plate-formes, telles que le contrôle d'accès, la sécurité réseau ou bien encore la virtualisation qu'on trouve en trio de tête de leurs priorités.
Le Cloud Computing semble donc prendre du galon, malgré la réticence de nombre de professionnels à s'y convertir à cause de ses lacunes en sécurité. Amazon essaye actuellement d'y apporter une solution.
Source : Les conclusions d'enquête de F5 Networks
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shkyoMembre expérimentéBof, les trucs un peu fumeux sur le cloud computing soit disant révolutionnaire, je m'en méfie vraiment beaucoup !!! Très souvent, ça coûte pas mal d'argent pour des gains plus que discutables et du coup difficilement justifiables auprès d'une direction...le 27/08/2009 à 7:41
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quiyaiNouveau membre du ClubBonjour,
svp, j'ai parcouru le net et lu plein de docs sur le cloud computing, mais ca me parait toujours flou. Quelqu'un pourrait me dire en quelque mot ce que c'est ?
Merci.le 27/08/2009 à 11:39 -
Pour revenir au sujet de l'article, j'ai du mal à faire la différence entre cloud computing et externalisation (qui du coup est un concept bien plus vieux).le 27/08/2009 à 11:45
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jmnicolasMembre éprouvéSalut, le meilleur exemple de cloud computing c'est la suite office de google. Il te suffit d'un navigateur internet pour avoir accès aux programmes et à tes données.
L'intérêt du cloud c'est justement de plus avoir à installer sur chaque poste les programmes adéquat, ou se soucier du stockage et de la sauvegarde des données.
Ca n'est bien entendu pas applicable à toutes les utilisations comme voudrait nous faire croire les grosses boites qui se lancent à corps perdu là dedans, mais pour certaines applications c'est une technologie prometteuse.le 27/08/2009 à 12:00 -
Donc ça se résumerait à un hébergement d'applications Internet ?le 27/08/2009 à 12:01
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jmnicolasMembre éprouvéle 27/08/2009 à 12:13
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Oui c'est souvent comme ça : les concepts Buzz qui emballent tout le monde ne sont que des technologies soit déjà existantes, soit qui ne sont pas aussi prometeuses que ça...le 27/08/2009 à 12:17
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cherkaoui.j.eMembre actifLe joli nom.
Sinon si on leur explique qu'ils vont devoir mettre des documents de leur stratégie marketing et les rapports de réunion, et que tout ca risque de se retrouver dans les réseaux P2P en cas de piratage, la je ne pense pas qu'il restera des adeptes.le 27/08/2009 à 13:43 -
shkyoMembre expérimentéSans compter que c'est bien beau, le tout à distance, mais s'il y a une interruption de service (ce qui arrive même à google...), les employés se tournent les pouces en attendant que cela refonctionne ??le 27/08/2009 à 14:03
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lunatixRédacteurca arrive certes a google, mais au final, ca leur arrive moins qu'aux applications internesle 27/08/2009 à 14:16