Paris : la RATP met en open data ses données de trafic en temps réel
Une nouvelle opportunité pour les développeurs d'applications
Le 2017-01-06 10:47:19, par Malick, Community Manager
La RATP (Régie autonome des transports parisiens) vient d'annoncer la disponibilité en open data de ses données de trafic en temps réel concernant les métros, les bus, et les tramways sur Paris et en proche banlieue. « Nous proposons ces données sur notre plateforme open data depuis mardi 3 janvier », déclare Dominique de Ternay, le directeur marketing de la régie publique en charge des transports à Paris. Avec cette nouvelle décision, les développeurs, étudiants et chercheurs ont désormais la possibilité d'utiliser ces données de trafic en temps réel dans le cadre de leurs travaux de développement et de recherches.
Il convient de rappeler que la loi Macron oblige les entreprises publiques à se convertir à l’open data. « Les données des services réguliers de transport public de personnes et des services de mobilité sont diffusées librement, immédiatement et gratuitement en vue d'informer les usagers et de fournir le meilleur service, notamment en permettant l'organisation optimale des services de mobilité et des modes de transport. Dans ce but, elles sont diffusées par voie électronique, au public et aux autres exploitants, dans un format ouvert destiné à permettre leur réutilisation libre, immédiate et gratuite. » Art. L. 1115-1
Les entreprises qui vont le plus bénéficier de ces données de trafic sont les fournisseurs de services de planification de trajet, comme on le constate sur les appareils mobiles avec les applications comme Citymapper, Moovit, Google Maps, l'application MaRATP, etc. En utilisant les données de trafic en temps réel, les planificateurs de trajet seront à même de fournir des informations beaucoup plus précises, car jusque-là ils ne se basent que sur des horaires théoriques.
Selon la RATP, cette opération relative à l'ouverture de ses données de trafic en temps réel a coûté à la société un investissement d'un million d'euros. « Nous avons travaillé pendant six (6) mois et investi un million d’euros pour dupliquer nos serveurs et préparer cette ouverture des données temps réel dans de bonnes conditions », précise Dominique de Ternay. Poursuivant son argumentaire, le directeur marketing de la RATP affirme que « le service est gratuit jusqu’à un seuil de 30 millions de requêtes par mois. Cela permet d’offrir un service qui se réactualise toutes les cinq minutes. Cela nous semble tout à fait suffisant pour des développeurs ou des étudiants qui veulent créer de nouveaux services. » Toutefois, les utilisateurs du nouveau système d'open data qui dépasseront le seuil de requêtes qui a été défini devront payer une certaine somme en contrepartie, cela dans l'optique de permettre à la RATP de couvrir ses charges de structure.
L'éditeur Le Monde nous informe que la nouvelle décision de la RATP a été très bien accueillie par Citymapper qui, par la voix de son chargé de développement, affirme que « cette ouverture est un premier pas dans la bonne direction. »
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Source : Le Monde
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Il convient de rappeler que la loi Macron oblige les entreprises publiques à se convertir à l’open data. « Les données des services réguliers de transport public de personnes et des services de mobilité sont diffusées librement, immédiatement et gratuitement en vue d'informer les usagers et de fournir le meilleur service, notamment en permettant l'organisation optimale des services de mobilité et des modes de transport. Dans ce but, elles sont diffusées par voie électronique, au public et aux autres exploitants, dans un format ouvert destiné à permettre leur réutilisation libre, immédiate et gratuite. » Art. L. 1115-1
Les entreprises qui vont le plus bénéficier de ces données de trafic sont les fournisseurs de services de planification de trajet, comme on le constate sur les appareils mobiles avec les applications comme Citymapper, Moovit, Google Maps, l'application MaRATP, etc. En utilisant les données de trafic en temps réel, les planificateurs de trajet seront à même de fournir des informations beaucoup plus précises, car jusque-là ils ne se basent que sur des horaires théoriques.
Selon la RATP, cette opération relative à l'ouverture de ses données de trafic en temps réel a coûté à la société un investissement d'un million d'euros. « Nous avons travaillé pendant six (6) mois et investi un million d’euros pour dupliquer nos serveurs et préparer cette ouverture des données temps réel dans de bonnes conditions », précise Dominique de Ternay. Poursuivant son argumentaire, le directeur marketing de la RATP affirme que « le service est gratuit jusqu’à un seuil de 30 millions de requêtes par mois. Cela permet d’offrir un service qui se réactualise toutes les cinq minutes. Cela nous semble tout à fait suffisant pour des développeurs ou des étudiants qui veulent créer de nouveaux services. » Toutefois, les utilisateurs du nouveau système d'open data qui dépasseront le seuil de requêtes qui a été défini devront payer une certaine somme en contrepartie, cela dans l'optique de permettre à la RATP de couvrir ses charges de structure.
L'éditeur Le Monde nous informe que la nouvelle décision de la RATP a été très bien accueillie par Citymapper qui, par la voix de son chargé de développement, affirme que « cette ouverture est un premier pas dans la bonne direction. »
Source : Le Monde
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chrtopheResponsable SystèmesVu la masse des infos, 5mn ça va. On le sait qu'il y a un train toutes les minutes, c'est pas spécialement pertinent, par contre avoir les infos temps réel d'un incident.. ou les stats sur le nombre de passagers par jour, par station etc..le 06/01/2017 à 14:03
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ovhRédacteurDu "temps réel" rafraîchi toutes les 5 minutes
Il n'y a que moi que ça choque ?...
Quand on sait qu'à Paris les métros et certains bus se suivent souvent à 1 ou 2 minutes d'intervalle, ce n'est pas avec la nouvelle API de la RATP qu'on aura des applis de précision !le 06/01/2017 à 13:27 -
yopyopFutur Membre du ClubDommage que ce soit du SOAP... une API REST aurait bien plus fait l'affairele 13/01/2017 à 11:11
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chrtopheResponsable SystèmesPlus sérieusement excellente nouvelle sa + d'open data par contre où ils ont trouvé le million ?le 06/01/2017 à 13:15
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chrtopheResponsable SystèmesPour CityMapper, ils pirataient le site de la RATP en parsant les pages html publiques pour obtenir les passages en temps réel, pour éviter justement de se baser sur les horaires théoriques. Ex : http://www.ratp.fr/horaires/fr/ratp/...ges/RA/Auber/A pour la version desktop, et eux se basaient plutôt sur une version allégée : http://wap.ratp.fr/siv/schedule?serv...mp;stationid=4 pour pouvoir parser plus facilement.
C'est ce qui leur a valu un conflit avec la RATP, car évidemment les serveurs de la RATP étaient surchargés des requêtes des CityMappers et autres concurrents qui utilisaient tous la même technique.
L'open data fait partie des dispositions de la loi Macron.la loi prévoit que les bénéficiaires de la donnée contribuent à la couverture des coûts de mise à disposition.
lien disponible sur : http://www.ratp.fr/fr/ratp/v_149680/...en-temps-reel/
les bases sont sous licence ODbL, pas très claire au niveau propriété intellectuelle.Si effectivement le premium permet d'avoir des données plus fraîches, ça semble plus cohérent, mais ce n'est pas clairement exprimé dans ce que j'ai lu.le 06/01/2017 à 17:47 -
arondMembre expérimentéle 06/01/2017 à 13:30
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Beowulf59Membre actifIl convient de rappeler que la loi Macron oblige les entreprises publiques à se convertir à l’open data.le 06/01/2017 à 14:02
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ovhRédacteurCe n'est pas du tout comme ça que je le comprends.
Ils disent que leurs données sont réactualisées toutes les 5 minutes.
Donc, même si tu peux requêter 200 fois par seconde, tu auras toujours le même résultat, qui est en cache chez eux. Tu croiras donc toujours que ton métro/train/bus arrive dans 2 minutes, alors qu'en réalité il est déjà passé depuis 3 minutes !
Pour CityMapper, ils pirataient le site de la RATP en parsant les pages html publiques pour obtenir les passages en temps réel, pour éviter justement de se baser sur les horaires théoriques. Ex : http://www.ratp.fr/horaires/fr/ratp/...ges/RA/Auber/A pour la version desktop, et eux se basaient plutôt sur une version allégée : http://wap.ratp.fr/siv/schedule?serv...mp;stationid=4 pour pouvoir parser plus facilement.
C'est ce qui leur a valu un conflit avec la RATP, car évidemment les serveurs de la RATP étaient surchargés des requêtes des CityMappers et autres concurrents qui utilisaient tous la même technique.le 06/01/2017 à 14:48 -
robertledouxMembre avertiCa semble cohérent. Apres tout dépend le domaine. par exemple dans le milieu bancaire, remonter des transactions d'un TPE ou d'une borne interactive toutes les 30 minutes, c'est déjà du temps réel pour la plupart des gros acteurs.
Dans le cas de cette news, ça permet de mettre en place une version gratuite limitée à 1 refresh par tranche de 5 minutes (suivant l'utilisation et le type de l'app, c'est largement suffisant) et une "premium" avec 1 refresh / 1 seconde...le 06/01/2017 à 15:57 -
XanaduMembre régulieropenData n'a jamais voulu dire gratuit. Le but du gouvernement est d'ouvrir les données, et faciliter leur ré-utilisation. 10.000€ me semble une barrière financière raisonnable pour du commercial. C'est vrai que c'est dommage que ce ne soit pas gratuit pour du non-commercial (en particulier pour les associations/ONG, etc...)le 09/01/2017 à 13:20