Rachat de Twitter : Google et Salesforce seraient sur la liste des potentiels acquéreurs

Dix ans après sa création, Twitter compte plus de 300 millions d’utilisateurs. Un chiffre assez impressionnant, mais qui est encore insuffisant pour permettre au réseau social de sortir du goulot d’étranglement.

En effet, depuis plusieurs années, le réseau social peine à faire des bénéfices malgré un chiffre d’affaires en constante évolution. En 2011, le chiffre d’affaires de la firme était de 106 millions de dollars. En 2012, il est passé à 316,93 millions de dollars. En 2013, il était de 664,89 millions de dollars. En 2014, il a doublé en passant à 1,4 milliard de dollars. Et l’an dernier, il fut de 2,22 milliards de dollars.

Malgré cette nette évolution, Twitter est constamment dans le rouge au fil des années. Il faut noter que la concurrence fait rage dans ce domaine avec les réseaux comme Facebook, Instagram, WhatsApp, Snapchat qui drainent également du monde sur leurs plateformes.

Face à ces résultats peu satisfaisants, des échos d’une revente ont depuis quelque temps circulé dans la sphère médiatique. Mais hier particulièrement, le réseau social aurait reçu plusieurs manifestations d’intérêts et cela de la part de quelques grands noms de l’industrie des technologies, dont Google et Salesforce, mais aussi de certaines entreprises de médias.

Selon les informations rapportées CNBC, Twitter pourrait recevoir des offres formelles de rachat incessamment. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule, cette information a fait grimper les actions de Twitter de 21 %. Selon les sources anonymisées par CNBC, Twitter pourrait vendre ses actions à environ 3,5 dollars au-dessus de la valeur de l’action enregistrée à la clôture de bourse ce vendredi. Par ailleurs, d’autres sources parlent d’un montant compris entre 18 milliards et 30 milliards de dollars.

À côté de ces deux géants, d’autres informations non confirmées font état de Microsoft et Verizon qui seraient également dans la course à l’acquisition de ce réseau social.

En tout état de cause, cette revente semble faire l’objet de convoitise de la part de nombreuses entreprises qui pourraient utiliser cette plateforme pour étendre leurs activités. Et le plus réconfortant, même les actionnaires semblent y trouver pour leur compte, a précisé CNBC.

Nous attendons donc les semaines et les mois à venir afin de voir le dénouement de cette affaire qui s'annonce assez serrée pour les différentes parties engagées.

Source : CNBC

Et vous ?

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