Uber s'offre l'expertise d'Otto, spécialisée dans le développement des camions autonomes,
Et lancera bientôt des SUV Volvo sans pilote
Le 2016-08-22 14:12:51, par Miary, Expert éminent
De plus en plus de constructeurs automobiles se lancent dans le développement des voitures autonomes, on cite notamment Tesla avec sa technologie Autopilot. La société Uber, le numéro 1 mondial des véhicules de transport avec chauffeur (VTC) a aussi adopté cette technologie et annonce la disponibilité de ses premières voitures sans pilote à la fin de ce mois, et ce, dans la ville de Pittsburgh (États-Unis). Ce nouveau service est le fruit d'un partenariat avec le constructeur automobile Volvo.
Depuis sa création, la société Uber a bouleversé l’univers des véhicules de transport avec chauffeur. En entrant à l’ère des voitures autonomes, Travis Kalanick, son dirigeant, vise à réduire le nombre de morts sur les routes et à réduire le prix des courses, car près de 80 % du tarif revient au conducteur du VTC. Pour le moment, les véhicules sans pilote, des Volvo XC90, circuleront uniquement dans la ville de Pittsburgh. Les clients qui auront la chance de tomber sur ces véhicules n’auront pas à payer leur trajet. Comme il s’agit d’une phase pilote et pour se conformer à la réglementation en vigueur aux États-Unis, la voiture ne sera pas complètement autonome, des employés de la firme Uber seront à son bord. Le premier aura pour rôle de reprendre le contrôle de la voiture si besoin est et le second va noter les événements importants durant le trajet.
La société Uber vient aussi d’acquérir la start-up Otto qui développe un système de conduite autonome pour les camions. Par cette acquisition, il semblerait que la firme a de grandes ambitions commerciales. En effet, elle s’entoure d’ingénieurs spécialisés dans le développement de la technologie de conduite autonome. L’un des cofondateurs de la start-up, Anthony Levandowski, a déjà conçu auparavant une moto autonome. Il dirigera désormais le service dédié au développement des véhicules sans pilote chez Uber. Cette dernière a aussi étoffé son équipe d’un autre expert en conduite autonome qui a travaillé auparavant pour Google dans le cadre du développement de son véhicule sans pilote Google Car ainsi que de son service de cartographie.
Il semblerait qu’il y ait un grand rush vers les véhicules sans pilote. La société Uber passe à la vitesse supérieure en rajoutant des véhicules autonomes parmi sa flotte de VTC. En rachetant Otto, spécialisée dans le développement des camions autonomes, la société Uber va-t-elle aussi lancer des services de transport de marchandises ou s’intéresserait-elle tout simplement à la technologie développée par la start-up ?
Source : Uber Newsroom, Reuters
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Voir aussi :
Les voitures autonomes bientôt à l'assaut des villes de France ? Le gouvernement autorise leur expérimentation sur les voies publiques
Depuis sa création, la société Uber a bouleversé l’univers des véhicules de transport avec chauffeur. En entrant à l’ère des voitures autonomes, Travis Kalanick, son dirigeant, vise à réduire le nombre de morts sur les routes et à réduire le prix des courses, car près de 80 % du tarif revient au conducteur du VTC. Pour le moment, les véhicules sans pilote, des Volvo XC90, circuleront uniquement dans la ville de Pittsburgh. Les clients qui auront la chance de tomber sur ces véhicules n’auront pas à payer leur trajet. Comme il s’agit d’une phase pilote et pour se conformer à la réglementation en vigueur aux États-Unis, la voiture ne sera pas complètement autonome, des employés de la firme Uber seront à son bord. Le premier aura pour rôle de reprendre le contrôle de la voiture si besoin est et le second va noter les événements importants durant le trajet.
La société Uber vient aussi d’acquérir la start-up Otto qui développe un système de conduite autonome pour les camions. Par cette acquisition, il semblerait que la firme a de grandes ambitions commerciales. En effet, elle s’entoure d’ingénieurs spécialisés dans le développement de la technologie de conduite autonome. L’un des cofondateurs de la start-up, Anthony Levandowski, a déjà conçu auparavant une moto autonome. Il dirigera désormais le service dédié au développement des véhicules sans pilote chez Uber. Cette dernière a aussi étoffé son équipe d’un autre expert en conduite autonome qui a travaillé auparavant pour Google dans le cadre du développement de son véhicule sans pilote Google Car ainsi que de son service de cartographie.
Il semblerait qu’il y ait un grand rush vers les véhicules sans pilote. La société Uber passe à la vitesse supérieure en rajoutant des véhicules autonomes parmi sa flotte de VTC. En rachetant Otto, spécialisée dans le développement des camions autonomes, la société Uber va-t-elle aussi lancer des services de transport de marchandises ou s’intéresserait-elle tout simplement à la technologie développée par la start-up ?
Source : Uber Newsroom, Reuters
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ZirakInactifEt c'est justement pour cela que la misère et les inégalités augmentent un peu partout dans le monde...
On ne va pas refaire la même conversation qui a déjà eu lieu dans plusieurs fils de DVP, mais automatisation à outrance sans meilleure répartition des gains et/ou sans faire évoluer également le "système" = précarisation de la population = moins de revenus pour l'état = baisse des aides pour les précarisés = spirale infernale.
Tout cela pour que quelques milliers de personnes dans le monde, s'en mettent pleins les fouilles.
(Et ne venez pas de ressortir le couplet sur les TPE / PME familiales, et le fait que tous les patrons ne sont pas des méchants escrocs du cac40, je le sais bien, et cela n'a rien à voir avec ce que je dis, ce n'est pas la petite PME avec 10 salariés qui va automatiser 95% de ses tâches, pour pouvoir en virer 9, elle n'est donc pas concernée par mon propos.) le 23/08/2016 à 16:30 -
Matthieu VergneExpert éminentMais le truc, ce n'est pas d'avoir des dettes ou pas. Le truc, c'est de savoir si tu vas être capable de payer ces dettes au moins en partie, quitte à ce qu'elles ne soient jamais officiellement remboursées, l'important étant que tu payes plus que ce qu'on t'a réellement prêté. Quand les dettes ne sont plus que sur des intérêts, c'est tout bénèf pour les banques.
Si tu fournis un business model qui montre que tu sauras toujours payer sans jamais tout rembourser, les banques te dérouleront le tapis rouge. C'est ça être rentier.le 26/08/2016 à 22:25 -
SaverokExpert éminentJe trouve que c'est assez réducteur.
L'automatisation permet aussi de mettre en avant la valeur ajoutée et d'augmenter fortement la qualité.
L'humain est faillible et son taux d'erreur augmente avec sa fatigue.
Un robot / programme ne connait pas la fatigue et la qualité de sa production ne varie pas ==> ce qu'il produit est du même niveau de qualité 24h/24.
Ensuite, à partir du moment où une tache est automatisable, c'est qu'elle n'a pas de valeur ajoutée.
Où est la valeur ajoutée de réaliser un travail à la chaîne par un humain plutôt que par une machine ?
Où est l’épanouissement personnel ?
A quel moment l'humain exprime son génie et sa créativité ?
Bref, le temps qu'un humain passe à réaliser une tâche répétitive, il ne peut pas le passer à exprimer sa spécificité.
Si on tient à tout prix à donner du travail à tout le monde quitte à donner un travail de merde, on peut supprimer tous les outils et recommencer à creuse des trous à la pelle plutôt qu'avec un tractopelle, mieux encore, à la petite cuillère car ça créera encore plus d'emplois !le 23/08/2016 à 16:14 -
Matthieu VergneExpert éminentOn les éduque, notamment pour leur donner les moyens de trouver ce qui les intéresse et de s'organiser pour y arriver.le 23/08/2016 à 20:41
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Matthieu VergneExpert éminentJe ne développe pas car j'aurais (comme bien d'autres) tellement de chose à dire du système d'éducation actuel... Tes chiffres, c'est bon pour le système actuel, donc ça ne change rien à ce que je pense. Les incapables, c'est bien le système d'éducation actuel (entre autres) qui les forme. Après tout, ils sont bien pratiques.le 23/08/2016 à 22:22
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SaverokExpert éminentC'est justement le grand défi de la société actuelle et à venir.
L'automatisation est là qu'on le veuille ou non.
Tu peux te battre contre le vent si ça te chante.
Contrairement à toi, je ne pense pas que cela soit une mauvaise chose.
Vouloir à tout prix maintenir des métiers pénibles et sans aucune valeur ajoutée n'a aucun sens et je dirai même plus, c'est même totalement immoral.
Des gens se tuent littéralement au travail : le grand père de ma femme était mineur et il est décédé à l'âge de 57 ans, par exemple.
Ce que tu souhaites, c'est maintenir l'ordre établi.
Les pauvres et faibles d'esprit avec le travail pénible et mal rémunéré d'un côté, et de l'autre, les éduqués et privilégiés aux métiers épanouissants et bien rémunérés.
Bref, si des métiers de merde peuvent être supprimés, je dis : super !
Maintenant, reste à inventer un nouveau model de société, une nouvelle répartition des richesses et du travail.
Les pistes ne manquent pas : revenu universel, taxe sur l'automatisation, réforme de l'éducation, etc.le 24/08/2016 à 12:49 -
Matthieu VergneExpert éminentEt on dispose d'une population qui croit en majorité que les gens vont abandonner leur boulot si on leur en donne l'occasion alors que cette même majorité ne compte pas le faire elle-même. L'idée que le monde est pourri "par nature" est qu'on fait parti de ces rares qui sortent du lot, c'est aussi un problème bien français. Après, on met ça sur le dos des élites, c'est facile et comme tout le monde le fait personne ne te critique en retour. C'est pas beau la vie ?le 24/08/2016 à 15:03
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SaverokExpert éminentPourquoi tiens-tu absolument à les maintenir dans cet état de plante verte ?
Tu es d'un fatalisme alarmant.
Par la généralisation de l'automatisation, on y a associe la taxation de production automatisée (pour financer le système) avec le revenu universel / de base ET une réorganisation du temps de travail ET une réforme de l'éducation ET une mise en place réelle de la formation continue tout au long de la vie (sujet que les informaticiens connaissent bien)
Ne prend pas uniquement ce qui t'arrange.
Le revenu universel n'est pas le remède miracle à lui tout seul.
Il s'accompagne de beaucoup d'autres choses.
Une personne non éduquée n'est pas condamnée à le rester toute sa vie.
Un membre de ma famille a appris à lire à 50 ans et aujourd'hui, il vit et travaille en Angleterre et il est parfaitement bilingue.
En quoi les progrès techniques induits par l'automatisation ne peuvent ils pas contribuer aux progrès sociaux ?
Vouloir à tout prix obliger des gens à faire des métiers pénibles et décédés précocement (avec bien souvent une fin de vie indigne car déglingué de tous les côté et pas de quoi payer les soins de santé) sous prétexte qu'ils ne seront pas des assistés car ils auront un travail avec un salaire de merde est profondément salaud.
A vrai dire, je ne comprends absolument pas ce que tu proposes si ce n'est l'immobilisme (tant au niveau technique et scientifique qu'au niveau social et économique)le 24/08/2016 à 15:42 -
Matthieu VergneExpert éminentQui dit revenu de base et automatisation, ne veut pas dire interdiction pour les humains de faire des tâches répétitives et automatisables. C'est la *nécessité* de faire appel à la main d’œuvre humaine qu l'automatisation permet de diminuer. On sait comment automatiser l'agriculture à bien des niveaux, ça ne veut pas dire qu'on interdise au gens de se faire leur potager dans leur jardin pour se sentir bien chez eux. En ce moment je suis à la mer, et sur le marché on a un handicapé qui vient régulièrement vendre ses petits produits fait main. Des portes-clés complètement inutiles, mais qui plaisent à certains parce que c'est bien fait, parce que c'est fait par un handicapé (handicap sévère, je tiens à préciser), parce que il peut le personnaliser à la demande, etc. Les raisons ne manquent pas de faire les choses à la main et que ces produits se vendent quand même. L'automatisation ne va pas à l'encontre de ça, mais à l'encontre des situations où les gens ont un travail qui ne les intéresse pas et qui s'épanouiraient donc plus à profiter de l'automatisation pour faire des tâches plus intéressantes grâce au support des machines. Si quelqu'un veut faire une tâche répétitive, rien ne l'en empêche, le but n'est cependant pas l'industrialisation pour vendre en masse, mais l'épanouissement personnel.
Le revenu de base, quant à lui, permet de dédramatiser la perte d'emploi justement pour favoriser le refus d'un emploi inintéressant, favorisant davantage l'automatisation, favorisant davantage la possibilité pour les gens de faire des activités épanouissantes, et ainsi de suite.le 24/08/2016 à 16:38 -
NSKisEn attente de confirmation mailSacré Uber!
Il commence par concurrencer les chauffeurs de taxis par des chauffeurs "indépendants" sous-payés.
Il continue par virer ses propres chauffeurs "indépendants" sous payés par des voitures sans chauffeur
Mais où s'arrêtera-t-il le bel Uber? Ira-t-il jusqu'à proposer des taxis non seulement sans chauffeur mais également sans voiture???
Parce que à force de vouloir supprimer le revenu des gens en automatisant tout, il va bien y avoir au final un problème... Avec quoi est-ce que les mecs sans emplois et donc sans revenu vont payer les services du bel Uber?le 22/08/2016 à 16:39