Le Brexit a peu d'impact sur le marché de l'emploi britannique dans l'industrie technologique
D'après une enquête de Dice
Le 2016-08-09 21:55:45, par Stéphane le calme, Chroniqueur Actualités
Les Britanniques ont voté pour la sortie de l’Union européenne. Une décision que n’ont pas souhaité 90 % des entreprises technologiques basées au Royaume-Uni en se référant au sondage réalisé par Tech London Advocates. D’après une enquête de Dice (auparavant IT Job Board), un site de recherche d’emploi en ligne pour la communauté technologique, le sentiment général est que le vote du Brexit n'a pas encore un impact significatif sur le marché du travail dans l'industrie technologique au Royaume-Uni.
Sur 1200 professionnels et recruteurs anglais dans cette industrie, un peu plus d’un professionnel sur cinq (22 %) a indiqué avoir modifié son plan de carrière suite au vote du Brexit. Bien que plus de la moitié (55 %) du panel a pensé que le Brexit aura un impact négatif sur l’emploi dans le secteur technologique au Royaume-Uni, seuls 44 % ont déclaré être prêt à chercher de l’emploi dans une autre nation européenne. De même, parmi les personnes qui ont indiqué être à la recherche d’un emploi en Europe, près d’un professionnel sur quatre (27 %) a indiqué que le Brexit a accéléré leurs plans.
Pour ceux qui cherchent à exporter leurs compétences en technologie hors du Royaume-Uni depuis Brexit, beaucoup pensent que traverser la mer d'Irlande servira au mieux leurs perspectives de carrière. Parmi les villes européennes qui les intéressent le plus, Dublin est arrivé en tête (54 %), suivi de Berlin (49 %) et enfin d’Amsterdam (47 %).
Près d’un Britannique sur trois (33 %) pense que ceux qui possèdent les plus grandes compétences technologiques seront courtisés. 27 % pensent également que l’expérience de travail acquise au Royaume-Uni leur donnera un avantage tandis qu’ils se lanceront à la conquête du marché de l’emploi européen.
Pour ce qui inquiète le plus les recruteurs, 61 % d’entre eux craignent de faire face à un Royaume-Uni dont les talents choisissent de s’expatrier, avec 49 % qui craignent qu’il soit de plus en plus difficile de voir un talent qui se démarque des autres, les meilleurs ayant probablement choisi de s’expatrier.
L’objectif de cette enquête est d’apporter un peu plus d’éclaircissements à cette situation comme le note Jamie Bowler, directeur marketing de Dice Europe. Il estime que le Brexit a suscité plus de questions que de réponses et espère qu’avec cette enquête, les éléments de réponse sur l’état d’esprit du marché de l’emploi technologique anglais vont se dessiner.
« Il est évident que les professionnels et les employeurs dans le secteur technologique ont de réelles inquiétudes après le “Brexit britannique”, toutefois ils réalisent également le danger que représente la précipitation dans la prise de décision juste un mois après le référendum », a affirmé Jamie Bowler. « Certains candidats vont rechercher une carrière potentielle en Europe, mais je pense que toutes les parties vont convenir que nous voulons sauvegarder Londres et la position du Royaume-Uni comme un pôle majeur de l'investissement et l'innovation dans la technologie. Nous sommes convaincus que, indépendamment de ce que nous réservent les semaines et les mois à venir, le Royaume-Uni continuera à être perçu comme un marché où la crème de la communauté technologique mondiale peut venir travailler, vivre et bâtir des entreprises ».
Source : OnRec
Sur 1200 professionnels et recruteurs anglais dans cette industrie, un peu plus d’un professionnel sur cinq (22 %) a indiqué avoir modifié son plan de carrière suite au vote du Brexit. Bien que plus de la moitié (55 %) du panel a pensé que le Brexit aura un impact négatif sur l’emploi dans le secteur technologique au Royaume-Uni, seuls 44 % ont déclaré être prêt à chercher de l’emploi dans une autre nation européenne. De même, parmi les personnes qui ont indiqué être à la recherche d’un emploi en Europe, près d’un professionnel sur quatre (27 %) a indiqué que le Brexit a accéléré leurs plans.
Pour ceux qui cherchent à exporter leurs compétences en technologie hors du Royaume-Uni depuis Brexit, beaucoup pensent que traverser la mer d'Irlande servira au mieux leurs perspectives de carrière. Parmi les villes européennes qui les intéressent le plus, Dublin est arrivé en tête (54 %), suivi de Berlin (49 %) et enfin d’Amsterdam (47 %).
Près d’un Britannique sur trois (33 %) pense que ceux qui possèdent les plus grandes compétences technologiques seront courtisés. 27 % pensent également que l’expérience de travail acquise au Royaume-Uni leur donnera un avantage tandis qu’ils se lanceront à la conquête du marché de l’emploi européen.
Pour ce qui inquiète le plus les recruteurs, 61 % d’entre eux craignent de faire face à un Royaume-Uni dont les talents choisissent de s’expatrier, avec 49 % qui craignent qu’il soit de plus en plus difficile de voir un talent qui se démarque des autres, les meilleurs ayant probablement choisi de s’expatrier.
L’objectif de cette enquête est d’apporter un peu plus d’éclaircissements à cette situation comme le note Jamie Bowler, directeur marketing de Dice Europe. Il estime que le Brexit a suscité plus de questions que de réponses et espère qu’avec cette enquête, les éléments de réponse sur l’état d’esprit du marché de l’emploi technologique anglais vont se dessiner.
« Il est évident que les professionnels et les employeurs dans le secteur technologique ont de réelles inquiétudes après le “Brexit britannique”, toutefois ils réalisent également le danger que représente la précipitation dans la prise de décision juste un mois après le référendum », a affirmé Jamie Bowler. « Certains candidats vont rechercher une carrière potentielle en Europe, mais je pense que toutes les parties vont convenir que nous voulons sauvegarder Londres et la position du Royaume-Uni comme un pôle majeur de l'investissement et l'innovation dans la technologie. Nous sommes convaincus que, indépendamment de ce que nous réservent les semaines et les mois à venir, le Royaume-Uni continuera à être perçu comme un marché où la crème de la communauté technologique mondiale peut venir travailler, vivre et bâtir des entreprises ».
Source : OnRec
-
GrandFatherExpert éminentNon, sans rire, les tabloïds anglais, une référence en matière de journalisme !? T'en as déjà ouvert un ?
Le 1er avril se fête de plus en plus tard d'année en année...le 06/04/2017 à 14:13 -
ZirakInactifle 11/01/2018 à 9:15
-
Jon ShannowMembre extrêmement actifJe crois que ce que vous ne comprenez pas, c'est que l'État à le pouvoir, mais pas la volonté. Ce n'est pas que les États n'ont pas le pouvoir de faire, mais que les hommes politiques sont au service de ces groupes et donc ne prennent pas de décisions contre.
Si un gouvernement décidait de faire autrement, il en aurait le pouvoir. C'est bien pour cela que ces groupes paient des fortunes des campagnes électorales qui amènent au pouvoir ceux qu'ils ont choisi.
Mais, là encore, le vrai pouvoir est au main des peuples (enfin dans les pays démocratiques), et ce sont les peuples qui ne veulent pas changer, surement par peur des conséquences. Parce que, si on y réfléchit deux secondes qu'est-ce qui empêche un électeur français de voter NPA ou LO ? Rien, d'autres que la peur de perdre plus que ce que l'on a.le 24/01/2017 à 12:48 -
ZirakInactifTiens c'est marrant, d'habitude tu te focalise que sur les différences justement...
Ah donc les eurosceptiques des différents pays peuvent se rapprocher et se regrouper sur la base d'un sujet en commun, mais ceux qui sont pour une Europe ne peuvent pas car cela ne marchera jamais ? Toujours aussi cohérent à ce que je vois...
Sont toujours en train de gueuler eux de toutes façons, c'est du même acabit que les féminazies, si on peut même plus bouffer des hot-dogs tranquille maintenant...le 03/04/2018 à 11:53 -
Etre_LibreMembre éprouvéLe peuple a voté avec un quasi 50/50 ; on peut pas dire que le Brexit soit un choix unanime, loin de là...le 01/05/2018 à 11:15
-
NeckaraInactifCe n'est pas non-plus comme si certains promoteurs du brexit avaient délibérément mentis lors des débats puis avaient fuit leurs responsabilités une fois leur victoire acquise…
Ni même que certains votants ont votés le brexit pour faire pression sur l'UE sans penser une seule seconde que le brexit l'emporterait.le 01/05/2018 à 11:51 -
GPProMembre éprouvéD'un autre coté ce sont des types comme Junker qui ont conduit l'élargissement de l'Europe à marche forcée uniquement pour des raisons idéologiques et je ne parle pas de politique (marché commun, intégration de main d'oeuvre à bas coûts etc.). Ils récoltent ce qu'ils ont semé et jouent maintenant les victimes, la bonne blague. Ils ont commencé à merder quand ils nous ont fait passer de 12 à 15, ça ne date pas d'hier en plus.le 14/02/2017 à 8:09
-
ZirakInactifÇa fait :
Brexit => Soros => Hongrie => Migrant => Israël => chabbat => Mission Cléopatre (car Alain Chabbat) => Astérix => potion magique => légalisation de toutes les drogues => trafic => politiciens => UE
Le rapport ? Aucun
Comme disait le fameux Alain Chabat dans la cité de la peur : "Karamazof, aucun lien, fils unique"le 19/02/2018 à 17:00 -
sevyc64ModérateurBien évidemment que c'est pour mettre encore plus de pression, pour bien faire comprendre à la grande-bretagne que sortir de l'UE, c'est en sortir complètement.
Parce que les anglais s'étaient quand même un peu imaginés qu'ils allaient tous nous berner, qu'ils allait sortir de l'UE et donc ne plus en subir les inconvénients mais tout en conservant les avantages de l'UE. Ben non, si on sort, on sort complètement.
Et indirectement aussi, la fermeté maintenue par l'UE sur le brexit est un signal envoyé à d'autres potentiels candidats "Réfléchissez bien à tout ce que vous perdrez, si vous partez"
Et en toute honnêteté, si j'espérais une telle fermeté et même encore plus, je doutais vraiment que l'UE en soit capable. Pour le moment elle montre que ouile 30/03/2018 à 22:14 -
ZirakInactifJ'ai ri...
Je ne vais pas reprendre tous les points avec des exemples précis dont on a déjà discuté 150 millions de fois sur ce forum, mais va falloir que tu différencie une bonne fois pour toute ce que toi tu pense, de ce qui se passe réellement en France et dans le reste du monde.le 15/05/2018 à 10:54