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VMware poursuit en justice Rajiv Ramaswami, son ancien dirigeant qui a atterri en tant que PDG chez son concurrent Nutanix,
Deux jours après avoir quitté VMware en tant que haut dirigeant

Le , par Olivier Famien

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Au début du mois de décembre, Nutanix, l’éditeur de logiciels américain qui fournit des produits de gestion de cloud d’entreprise, a annoncé l’embauche dans ses rangs de l’ancien dirigeant de VMware Rajiv Ramaswami en tant que PDG de son entreprise. Depuis l’été dernier, Dheeraj Pandey, cofondateur de Nutanix, a annoncé son intention de quitter ce poste. C’est donc pour remplacer Dheeraj Pandey que Rajiv Ramaswami a été appelé par Nutanix. Pour Ramaswami ce nouveau poste se présente comme une belle promotion quand on sait qu’il occupait seulement le poste de directeur de l’exploitation des produits et des services cloud au sein de VMware.

Comme atouts, le nouveau PDG de Nutanix dispose de 30 ans d’expérience dans l’industrie des technologies cloud, avec un passage chez Broadcom, Cisco, Nortel et IBM sans compter son dernier poste chez VMware. Pour Nutanix, c’est une valeur sûre du multicloud qui vient de rejoindre ses rangs et apportera une valeur ajoutée à l’entreprise. Mais pour VMware, l’un des principaux concurrents clés de Nutanix qui propose plusieurs produits liés à la virtualisation d’architectures x86, ce départ de Ramaswami pourrait contribuer à affaiblir l’entreprise, en termes de personnes ressources disponibles.

Plainte de VMware contre son ancien dirigeant Rajiv Ramaswami

Alors que l’on croyait cette affaire bouclée, VMware a annoncé lundi dernier « ;avoir engagé une procédure judiciaire devant la Cour supérieure de l’État de Californie, dans le comté de Santa Clara, contre Rajiv Ramaswami, ancien COO de VMware, pour violations matérielles et continues de ses devoirs et obligations juridiques et contractuels envers VMware ;». Pour mieux informer le public, VMware explique que « ;Rajiv Ramaswami n’a pas honoré ses obligations fiduciaires et contractuelles envers VMware. Pendant au moins deux mois avant de démissionner de l’entreprise, alors qu’il travaillait avec la haute direction pour façonner la vision et la direction stratégiques clés de VMware, M. Ramaswami a également rencontré secrètement au moins le PDG, le directeur financier et, apparemment, l’ensemble du conseil d’administration de Nutanix, inc. afin de devenir le chef de la direction de Nutanix. Il a rejoint Nutanix en tant que PDG seulement deux jours après avoir quitté VMware ;».

Pour VMware, « ;M. Ramaswami a fait preuve d’un manque de jugement et a connu une période claire et prolongée de conflit d’intérêts. Il aurait dû divulguer ce conflit d’intérêts à VMware afin que l’entreprise puisse prendre des mesures pour se protéger. Mais il n’a pas informé VMware, et a ainsi privé l’entreprise de la possibilité de le faire en dissimulant ses activités liées à Nutanix ;».

L’entreprise ajoute qu’elle n’est pas par nature une entreprise litigieuse. Aussi, a-t-elle « ;tenté de résoudre cette question sans litige. Mais M. Ramaswami et Nutanix ont refusé de s’engager avec VMware de manière satisfaisante ;», soutient VMware. Grâce à ce procès, déclare Brooks Beard, vice-président de VMware et avocat général adjoint, « ;nous espérons pouvoir trouver un moyen de protéger les droits et les intérêts de VMware, des mesures que nous aurions pu prendre, aurions pu prendre s’il nous avait alertés de ce conflit ;». Comme mesures, VMware pourrait chercher à récupérer sa rémunération auprès de Ramaswami pendant sa période de négociation avec Nutanix ou encore pourrait s’engager de manière significative avec le dirigeant et son nouvel employeur pour s’assurer qu’ils n’utiliseront pas les informations confidentielles de VMware pour prendre des décisions concurrentielles, précise Beard.


Réponse de Nutanix face à la plainte de VMware

Nutanix de son côté déclare que « ;le procès de VMware vise à rendre un entretien pour un nouvel emploi illicite. Nous considérons l’action malavisée de VMware comme une réponse à la perte d’un membre profondément apprécié et respecté de son équipe de direction ;». L’entreprise ajoute ceci : « ;M. Ramaswami et Nutanix sont allés au-delà pour être proactifs et coopératifs avec VMware tout au long de la transition. Nutanix et M. Ramaswami ont assuré à VMware que M. Ramaswami était d’accord avec son obligation de ne pas prendre ou abuser des informations confidentielles, et VMware ne prétend pas le contraire ;».

« ;Cependant, VMware a demandé à M. Ramaswami d’accepter de limiter l’exécution ordinaire de ses tâches d’une manière qui équivaudrait à un engagement illégal de non-concurrence, et il a demandé à Nutanix d’accepter de ne pas embaucher de candidats de VMware d’une manière que Nutanix pense serait contraire aux lois fédérales antitrust. M. Ramaswami est fier de son mandat chez VMware et compte de nombreux membres de l’équipe VMware comme amis. Il est décevant de voir la direction de VMware le poursuivre simplement parce qu’il a choisi de saisir l’opportunité de devenir PDG d’une entreprise ouverte. Nous pensons que l’action de VMware n’est rien de plus qu’une tentative non fondée de blesser un concurrent et nous avons l’intention de défendre vigoureusement cette affaire devant les tribunaux ;».

En attendant d’avoir la fin de l’histoire

En attendant d’avoir la fin de cette histoire, pour l’analyste Holger Mueller de Constellation Research, l’action en justice de VMware contre Ramaswami, soulève les questions suivantes : « ;est-ce qu’un entretien de haut niveau avec un concurrent équivaut à une rupture de confidentialité en soi, ou est-ce que des informations importantes ont été violées pour atteindre le but ;? ;» « ;Traditionnellement, le droit à un entretien (confidentiel) est protégé par les tribunaux ;», répond Mueller pour lever l’équivoque. Sur cette base, Mueller ne voit pas comment la plainte de VMware pourrait avoir du succès. Il souligne également qu’il y a « ;longtemps que le dernier procès a eu lieu dans la Silicon Valley impliquant un dirigeant de la tech qui a fait un saut dans une autre entreprise ;». Aussi, avec l’emploi à volonté qui stipule que les employés peuvent changer d’emploi sans préavis s’ils le souhaitent, il sera difficile pour VMware de démontrer qu’il y a eu violations des termes de contrat par Ramaswami, précise Mueller.

Source : VMware, Nutanix

Et vous ?

Comment qualifiez-vous la plainte de VMware ? Plainte justifiée ou tentative désespérée d’embêter Ramaswami et Nutanix ?

Pensez-vous que Ramaswami pourrait s’abstenir de prendre des décisions stratégiques en faveur de Nutanix s’il devait s’appuyer sur les informations confidentielles de VMware ?

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