
lors de l’épreuve de mathématiques et technologie
À partir de la rentrée 2016, la loi portant sur le nouveau socle commun de connaissances, de compétences et de culture entrera en vigueur en France. Cette loi définit un ensemble d’enseignements obligatoires et des enseignements complémentaires (accompagnement personnalisé et enseignements pratiques interdisciplinaires) que les élèves des écoles élémentaires, des collèges et lycées publics et privés devront savoir à l’issue de leur formation.
Au cycle 2 (CP, CE1 et CE2), le nouveau socle commun posera ses bases de l’apprentissage. Au cycle 3, c’est-à-dire en classe de CM1, CM2 et sixième, l’on aura la consolidation des acquis avec des enseignements complémentaires définis comme des temps d’accompagnement personnalisé. Pour les élèves du cycle 4 (cinquième, quatrième, troisième), l’on aura un approfondissement des enseignements obligatoires fixés à 22 heures par semaine et des enseignements complémentaires (accompagnement personnalisé et enseignements pratiques interdisciplinaires) définis à quatre heures par semaine.
Ces enseignements pratiques interdisciplinaires portent sur un ensemble de neuf thématiques comprenant également l’usage des outils numériques et la pratique des langues vivantes étrangères. En ce qui concerne le numérique, les premiers pas de l’apprenant se feront dans son monde éducatif dès la classe de CP afin d’évoluer à mesure qu’il avancera dans ses études.
À partir du cycle 4 qui est la continuité de la formation reçue au cycle 3, les élèves recevront un enseignement en informatique dans le cadre des mathématiques et de la technologie. Dans la pratique, les élèves apprendront à coder afin d’écrire, mettre en œuvre ou exécuter des programmes simples.
L’objectif n’est pas de faire de ces élèves des experts, « mais de leur apporter des clés de décryptage d’un monde numérique en évolution constante », souligne les rapports de l’éducation nationale.
En outre, à la fin de l’année scolaire 2016 – 2017, les élèves en classe de troisième devront également plancher sur des exercices d’algorithmique ou de programmation qui seront combinés à l’épreuve de mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la Terre et technologie pendant l’examen du brevet.
Pour beaucoup de personnes, cette nouvelle approche est salutaire dans la mesure où il est inutile pour ces derniers d’attendre les études supérieures pour démarrer avec les notions de base en programmation informatique. Selon ceux-ci, cela permettra à la nouvelle génération d’apprenants de se frotter dès le bas âge aux principes de la programmation.
Toutefois, si cette nouvelle approche est saluée par plusieurs, il n’en demeure pas moins qu’elle est fortement décriée par d’autres personnes. En effet, nombreux sont ceux qui estiment que l’État français devrait au préalable se pencher sur le problème de l’illettrisme plutôt que de vouloir ajouter d’autres outils. D’autres encore trouvent l’apprentissage du codage en milieu scolaire simplement inutile et estiment que le projet n’a aucun intérêt et ne fera qu’alourdir encore le système.
Exemplaire d'un sujet du brevet à partir de 2017 (PDF)
Source : Le Monde, TEC.fr
Et vous ?


Voir aussi

Vous avez lu gratuitement 3 articles depuis plus d'un an.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.
Soutenez le club developpez.com en souscrivant un abonnement pour que nous puissions continuer à vous proposer des publications.