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Comment monter un ordinateur soi-même ?

Ce tutoriel vous permettra de monter un ordinateur vous-même à partir de pièces détachées.

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I. Introduction

Le marché des ordinateurs personnels est en constante évolution et le cycle de renouvellement devient de plus en plus court. Dans ce tutoriel, vous apprendrez comment monter votre ordinateur à partir des pièces détachées. Je suppose que vous avez déjà les matériels disponibles, si ce n'est pas le cas, je vous conseille de lire les articles de Baptiste Wicht pour choisir votre matériel.

Ce tutoriel est découpé en plusieurs parties : chacune décrivant le montage d'un seul composant, cela vous permettra de lire ce qui vous intéresse. Ce tutoriel tente d'être le plus global possible : les pièces d'un ordinateur sont différentes selon ce que l'on choisi et le montage peut légèrement être différent. S'il est trop différent, reportez-vous directement au manuel du matériel, tout devrait y être expliqué. Afin d'être le plus global possible, nous supposerons que le boitier est vide dès le départ.

Une règle d'or du montage d'ordinateur est de ne pas forcer. Si vous forcez, vous risquez d'endommager de façon irréversible vos composants. Laissez votre marteau dans le placard et équipez vous d'un simple tournevis cruciforme. Les pièces fragiles sur lesquelles on ne doit pas forcer sont le processeur et les connecteurs IDE. Lorsque vous devrez forcer un peu, nous vous le signalerons. L'auteur de l'article ne pourra être tenu comme responsable pour toute dégradation matérielle que ce soit.

Certaines photos sont un peu floues : je ne suis pas photographe et je ne connais pas encore assez l'appareil photo que j'utilise pour bien le règler. Des photos plus nettes seront mises en ligne plus tard. J'espère que cela ne gènera pas trop la lecture de l'article.

II. Alimentation

Si votre boitier possède déjà une alimentation et que vous ne souhaitez pas la remplacer par une alimentation de meilleure qualité, passez directement à la partie suivante. Le montage d'une alimentation n'est pas compliqué : il suffit de poser 4 vis. Placez votre alimentation dans le bon sens afin que les trous du boitier soient en face des filetages de l'alimentation. Normalement les emplacements des filetages imposent que le ventilateur (s'il y en a un) soit orienté vers le bas.

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Commencez à placer les vis du haut : vissez-les presque totalement mais sans serrer afin que l'alimentation soit retenue et qu'elle puisse bouger pour ajuster les trous du bas. Placez ensuite les vis du bas. Vous pouvez alors visser toutes les vis pour fixer l'alimentation et qu'elle ne bouge plus. Il faut un serrage ferme pour limiter les vibrations de vis mais pas un serrage qui sera impossible à débloquer si vous devez changer l'alimentation. Si vos câbles ne sont pas rangés, rangez-les dans l'emplacement des lecteurs.

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Si vous disposez d'une alimentation dite modulaire (câbles non connectés à l'alimentation), ne branchez pas les câbles tout de suite. On les branchera le moment venu : cela vous permettra de travailler dans de meilleures conditions.

Attention ! Il est TRÈS fortement déconseillé de brancher votre alimentation au secteur pour le moment. Cela pourrait endommager des composants lors de la connexion de l'alimentation sur ces derniers. Vous pourrez le faire quand tout le reste sera installé.

Ceci fini l'installation de l'alimentation. Passez maintenant à la partie suivante.

III. Carte mère

Votre carte mère est percée de trous afin de pouvoir la fixer sur le boitier. Cependant, la visser directement sur le boitier serait dangereux : la plupart des boitiers sont en aluminium, c'est-à-dire une matière conductrice. Si on visse la carte mère directement sur le boitier, on aura toutes les soudures de la carte posées sur la plaque d'aluminium et donc plusieurs court-circuits. En théorie, l'alimentation devrait se mettre en sécurité et donc interdire la distribution de courant. En pratique, ça reste très dangereux pour la survie de la carte mère et de tout le matériel connecté dessus. On doit donc poser des colonettes afin de réhausser la carte mère et ainsi éviter tout risque de court-circuit. Pour cela, il faut d'abord trouver les emplacements en fonction des trous de la carte mère. Les entretoises sont un genre de vis avec un corps haxagonal, un côté mâle et un côté femelle de couleur dorée livrées avec le boitier. Sur le boitier, voici des emplacements disponibles.

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Pensez à bien visser les entretoises afin d'éviter toute vibration : une vibration provoque du bruit qui est souvent désagrable.

Sur la photo suivante, on voit à gauche une entretoise bien placée (on voit un fond doré dans le trou). À droite, on voit une colonnette mal placée : on ne la voit pas dans le trou.

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Au final, cela donne ceci :

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Sur la carte mère, on trouve des ports de communication vers l'extérieur. Les constructeurs de cartes mères fournissent un petit morceau de métal ou de plastique usiné selon l'emplacement des ports de communication. Il se peut que votre boitier soit déjà équipé de cette pièce, dans ce cas, vous devrez l'enlever. Il vous suffira de pousser cette pièce vers l'intérieur du boitier. Conservez cette pièce dans la boite de votre carte mère, vous pourrez la remettre si vous voulez vendre votre boitier par exemple. Vous aurez donc un espace vide comme sur la photo suivante.

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Placez ensuite la pièce du constructeur. Il se peut qu'il y ait des morceaux de métal à tordre ou à enlever (comme vous voulez) afin de laisser un espace pour chaque port. Si vous optez pour la solution du pliage, faites le vers l'intérieur du boitier. La photo suivante montre la pièce en place.

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Placez ensuite la carte mère dans le boitier en face des trous des ports et des entretoises du boitier. Il se peut que la carte mère soit poussée vers la droite et du fait, que les trous de la carte mère ne soient plus exactement en face des entretoises. Ce n'est pas grave, le principal est que les ports soient bien placés. Contrôlez comme sur la photo suivante que les ports soient bien placés et tous visibles.

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Vissez ensuite la carte mère sur les entretoises. N'hésitez pas à pousser délicatement la carte mère vers la gauche pour bien l'aligner en face des trous.

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Nous allons immédiatement connecter la façade du boitier à la carte mère. Toute façade possède des voyants (led ou pictogramme sur lcd) pour donner l'état des disques dur, de l'alimentation, etc. Nous allons commencer par connecter ces composants. Vous devez trouver où sont situés les connecteurs sur la carte mère. Ils sont généralement placés en bas à droite de la carte mère. Si vous ne les trouvez pas, reportez vous au manuel de votre carte mère qui vous indiquera les emplacements précis.

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Nous allons maintenant connecter les fils correspondant aux différents composants. La fonction d'un fil est généralement notée sur le morceau de plastique noir qui sera connecté à la carte mère. Sur la photo suivante, on voit les notation « +P LED » et « -P LED ». Cela veut dire « Led d'alimentation côté positif » et « Led d'alimentation côté négatif » (P pour Power). Une led est polarisée, cela veut dire qu'il y a un sens de connexion. Si vous inversez le sens de connexion, la led ne fonctionnera pas et ne sera pas endommagée. Ce n'est pas forcément le cas pour un autre type de composant alors faites attention au sens de connexion. Sur certains connecteurs, la polarité n'est pas indiquée. Une règle générale en électricité est d'utiliser des couleurs chaudes pour le côté positif et des couleurs froides pour le côté négatif. Il se peut que vous ayez une paire de fils blanc et une couleur froide. Dans ce cas, le blanc symbolise le côté négatif et donc la couleur froide le côté positif.

Les constructeurs peuvent être menés à utiliser ce système de couleur froide liée au blanc pour une raison simple : distinguer facilement les couleurs. On ne va pas passer des heures à se demander si le rouge qu'on a dans la main gauche est moins rouge que celui dans la main droite : pas de problèmes de nuances.

Sur l'image ci-dessus, on voit des signes plus sur les supports : ils symbolisent simplement le côté positif. Une fois les composants connectés, il faudra connecter les ports usb en façade si vous en avez. Vous aurez la possibilité d'avoir 4 fils par port usb en façade comme la photo ci-dessous ou alors un connecteur d'environ 10 millimètres de long et cinq millimètres de large avec un détrompeur.

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Dans le cas des 4 fils, reportez-vous impérativement au manuel de votre carte mère : si vous vous trompez dans le branchement de ces 4 fils sur la carte mère, votre port usb ne respectera pas le standard usb et donc tout périphérique usb connecté à ce port verra son contrôleur détruit dans le meilleur des cas. Dans le pire des cas, et c'est celui que l'on a pour des clés usb, le périphérique sera détruit et il sera impossible de le réparer.

Ceci fini le montage de la carte mère. Vous pouvez passer à la partie suivante qui est le montage du processeur et de son système de ventilation.

IV. Processeur et sa ventilation

IV-1. Pose du processeur et sa pâte thermique

Le processeur est de loin la partie la plus fragile de l'ordinateur et souvent la plus coûteuse. C'est la plus fragile par son système de connexion avec des « pins ». Ce sont des pattes de connexion très fines. Intel a abandonné ce système en plaçant ses pins sur la carte mère. Nous allons traiter l'ancien système n'ayant pas de processeur Intel récent lors de la rédaction du tutoriel.

Sur la carte mère, on trouve ce que l'on appelle un socket qui n'est rien autre que le support du processeur. Dans cette partie, il n'y a absolument aucune force à utiliser : si vous utilisez la force, vous casserez les pins du processeur ou le socket, ce qui rendra inutilisable l'un ou l'autre. Le socket permet de bloquer le processeur sur la carte mère. Le plastique apparent peut bouger latéralement pour laisser entrer le processeur ou le verouiller. Nous allons commencer par ouvrir le socket. Sur la photo suivante, on voit un socket fermé. La flèche verte désigne la seule et unique partie du socket à laquelle vous devrez toucher : c'est une barre de métal qui permet le blocage ou non du socket.

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L'ouverture s'effectue en deux étapes. Vous devrez pousser doucement la barre de métal dans le sens de la flèche noire pour éviter que le morceau de plastique blanc qui retient la barre continue son action. Une fois cela fait, vous devrez immédiatement lever la barre. Lorsque vous ferez cela, le plastique apparent du socket bougera vers la gauche : il est déverrouillé comme sur la photo suivante.

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On peut maintenant mettre en place le processeur. Le processeur n'a qu'un seul sens de montage afin d'éviter les erreurs de montage. Ce sens de montage est déterminé par des détrompeurs. Sur ce socket, on peut voir que le coin en bas à droite contient trois trous placés en diagonale alors que sur les autres coins, il n'y en a que deux. Il faut regarder le dessous du processeur afin que les trous du socket soient en face des pins. Lorsque que vous insérez le processeur, vous ne devez pas forcer : ça doit rentrer facilement. Si vous forcez, vous endommagerez des pins et le processeur sera inutilisable.

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On voit sur cette photo un indicateur doré. C'est le côté du détrompeur. On observe également un point blanc sur la carte mère. Ces deux marqueurs doivent être en face.

Une fois que le processeur est inséré, vous devez refermer le socket en baissant la barre métallique.

Pour les processeurs bénéficiant d'un capot de protection (tous sauf Athlon XP, Duron), il faut mettre de la pâte thermique sur toute la surface. Pour les Athlon XP et Duron, il faut mettre de la pâte uniquement sur le die (prononcé da-ye), c'est-à-dire le petit rectangle vert sur la photo suivante. Il peut également être gris. Si vous êtes dans ce cas, veillez à ne pas trop faire déborder la pâte du die : cela risquerait d'aller sur les composants environnants et de détruire le processeur par court-circuit.

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La pâte thermique assure le bon échange thermique entre le processeur et son système de refroidissement.

Il va maintenant falloir assurer le refroidissement du processeur.

IV-2. Pose du système de refroidissement

Le montage du système de refroidissement est relativement simple. Posez le radiateur sur le processeur. Placez les deux plaques métalliques (une de chaque côté) dans les ergots. sur la photo suivante, on voit les ergots et la plaque à placer.

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Vous devrez ensuite fixer le radiateur. Pour cela, vous devrez placer la patte de rétention sur le support de la carte mère. Vous devrez appuyer comme montré sur la photo suivante en contrôlant des deux côtés que les ergots retiennent les plaques. Si ce n'est pas le cas, replacez les plaques et recommencez à fixer le radiateur. Le premier côté devrait entrer sans difficultés. L'autre côté risque de poser plus de problèmes. Vous devrez alors appuyer fortement afin de finir la fixation. Quand les deux pattes sont en place et que les ergots retiennent les plaques, le radiateur est fixé. Si vous avez un radiateur avec un système de fixation différent (par exemple, un radiateur de chez Zalman), veuillez vous reporter au manuel qui est généralement très bien fait. Maintenant que le radiateur est posé, il faut connecter le ventilateur. Pour cela, il faut trouver sur la carte mère un emplacement nommé « CPU FAN » ou « CFAN ». Sur cette carte mère, les emplacements sont numérotés. Vous pouvez voir le connecteur sur la photo suivante.

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Il suffit de connecter le ventilateur sur ce connecteur. Il y a un détrompeur donc vous ne pourrez pas vous tromper sauf si vous forcez. Le plus dur est fait, vous pouvez passer à la partie suivante.

V. Branchement de l'alimentation sur la carte mère

Pourquoi cette partie maintenant ? L'installation du processeur est la plus risquée dans le montage d'un ordinateur. C'est pour cela qu'il vaut mieux installer le processeur et son système de refroidissement en premier et ensuite connecter le reste. Si on faisait cela dans un autre ordre, les autres composants pourraient être gênants pour le montage.

Les processeurs Pentium 4 consomment plus de courant que la norme ATX peut fournir en théorie. Intel a donc fait ajouter un connecteur +12V en 4 pins (2 jaunes, 2 noirs). Ce connecteur est souvent appelé connecteur P4 pour son origine. Aujourd'hui, la plupart des cartes mères (pour Intel ou AMD) requièrent ce connecteur. Vous pouvez le voir sur la photo ci-dessous.

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Le connecteur sur la carte mère est comme ceci :

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Si votre carte mère dispose de ce connecteur, vous devez connecter le câble correspondant de votre alimentation. Si votre alimentation ne possède pas ce connecteur, il existe des adaptateurs vendus autour des 3 euros. Une fois connecté, cela donne ceci :

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La première norme ATX spécifiait un connecteur 20 pins sur la carte mère. Cependant, les matériels consomment de plus en plus de courant donc il a fallu introduire une révision de la norme ATX. On peut maintenant trouver des cartes mères demandant une alimentation avec un connecteur 24 pins. Sur la photo suivante, on peut voir les deux connecteurs (24 pins en haut, 20 pins en bas).

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Cette carte mère requiert un connecteur 24 pins donc nous allons mettre le connecteur. Le connecteur ATX est le plus large sur la carte mère et en plastique blanc translucide. Ne forcez pas pour entrer le connecteur. Si ça n'entre pas, retournez le connecteur de 180 ° et essayez à nouveau.

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Essayez de ranger les câbles de façon à optimiser les flux d'air dans le boitier. Des câbles qui trainent en plein milieu du boitier limitent les flux d'air et donc le refroidissement de l'intérieur du boitier. Un boitier frais permet à votre matériel d'être moins contraint par la chaleur et donc d'avoir une durée de vie supérieure. Cela évite également les surchauffes qui peuvent non seulement faire planter le système d'exploitation (le matériel se met en sécurité) mais aussi endommager le matériel malgré la sécurité.

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VI. Installation de la RAM

La RAM a un unique sens d'installation. Si vous vous trompez, la barette de RAM n'entrera pas dans son emplacement également appelé slot (prononcé slote). Sur la première photo, on voit que la barette est insérée dans le mauvais sens : l'encoche n'est pas au bon endroit comme signalent les cercles rouges. Sur la deuxième photo, l'encoche est au bon endroit donc la barette entre dans l'emplacement.

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La barette n'est pas complètement insérée. Vous devez appuyer sur les côtés pour la faire entrer complètement. Le système de verrouillage (en blanc) doit être vertical. La barette ne doit plus bouger une fois qu'elle est correctement insérée. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas normal et vous devrez recommencer sous peine de rendre la carte mère complètement folle au démarrage.

Ici, on a une barette de DDR. Il existe d'autres normes de RAM plus anciennes comme la SDRAM que vous pouvez encore rencontrer sur de vieilles configurations. Il existe également la DDR3 (encore très jeune et chère) et DDR2 qui sont plus récentes que la DDR. Sur la photo suivante, l'emplacement blanc est un emplacement pour RAM EDO, c'est une ancienne norme que vous ne devriez plus rencontrer. L'emplacement noir est celui pour la SDRAM.

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VI-1. Le cas du dual channel

Si votre carte mère supporte le dual channel et que vos barettes sont compatibles dual-channel (du même type) alors vous voudrez sans doute en profiter. Pour cela, vous devrez monter vos barettes en paire. Les emplacements allant par paire sont colorés d'une manière différente des autres emplacements. Sur cette carte mère, vous pourrez avoir du dual channel en plaçant les barettes sur les emplacements jaunes pour réaliser une paire ou bien sur les emplacements orange pour réaliser une autre paire.

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Vous pouvez passer à la partie suivante, à savoir le montage des cartes d'extension.

VII. Les cartes d'extension

Les cartes d'extension ont toujours eu besoin de plus en plus de bande passante. Les premières normes ne permettait que quelques méga-octets par seconde de débit. Aujourd'hui, nous sommes à plusieurs giga-octets par seconde de débit. Il a donc fallu adapter les connectiques pour le débit, ce qui explique les différentes normes de cartes.

VII-1. ISA

La plus ancienne est la norme ISA, seuls les anciens ordinateurs en possèdent. Voici une carte ISA et son port correspondant (en noir) :

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En théorie, on pouvait atteindre jusqu'à 16 Mo/s. Dans la pratique, on ne pouvait atteindre que 8 Mo/s car un cycle d'horloge sur deux était réservé à l'adressage.

VII-2. PCI

Les cartes PCI représentent une nouvelle génération de cartes pouvant atteindre des débits bien plus grands que la norme ISA. Il existe deux versions de PCI : 32 et 64 bits. La version 32 bits peut atteindre un débit de plus de 2 Go/s et la version 64 bits peut atteindre plus de 4 Go/s. Les ports PCI 64 bits sont utilisés dans le monde professionnel et pour les serveurs. Une autre dénomination des ports PCI 64 bits est PCI-X. On peut voir un port PCI 32 bits sur la photo ci-dessus (en blanc). Voici une carte PCI 32 bits ci-dessous :

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Pour monter une carte PCI, il suffit de la mettre dans un port PCI et de veiller à ce qu'elle soit bien enfoncée. Si vous voyez encore de l'or dépasser, c'est que la carte n'est pas insérée correctement comme sur cette photo par exemple :

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VII-3. AGP

Il existe plusieurs révisions du port AGP. Il y a ainsi eu l'AGP 1x, 2x, 4x et 8x. L'AGP 8x permet d'avoir un débit de plus de 2 Go/s et est spécifique aux cartes graphiques. Son débit est équivalent au port PCI mais sa spécialisation dans les cartes graphiques le rend plus efficace pour cet usage qu'un port PCI.

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Ce qui nous intéresse ici est le port AGP, c'est celui en jaune. Encore une fois, il faut faire attention à ce que la carte soit correctement insérée. Contrairement aux cartes PCI, les cartes AGP sont très sensibles quant à leur insertion correcte. Si vous ne l'insérez pas correctement et que vous mettez votre ordinateur sous tension, la carte a de très fortes chances pour être en court-circuit et l'endommager de façon irréversible, sauf si vous voulez la réparer avec un fer à souder. Voici un exemple de ce qu'il ne faut pas faire suivi de ce qu'il faut faire.

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Sur les ports AGP, il y a souvent un petit bloqueur en plastique (généralement blanc). Une fois la carte entrée, elle doit être retenue par ce bloqueur. Pour retirer la carte, vous devrez appuyer sur l'extrémité du bloqueur afin de le faire tourner et ainsi de soulever la carte et l'enlever de ce bloqueur

VII-4. PCI-Express

Il existe plusieurs normes de PCI-Express. On entend le plus souvent parler de 1x, 8x et 16x. Ce sont, comme pour l'AGP, des vitesses de port différentes. Le PCI-Express 1x peut être utilisé pour des cartes réseau et cartes d'acquisition. Le PCI-Express 16x est utilisé pour les cartes graphiques, assurant un débit 2 fois supérieur à l'AGP 8x soit près de 4 Go/s. Le mode 8x est accessible uniquement en mode « multi-GPU » avec les premières cartes mère proposant ce mode. Le multi-GPU permet de mettre en parallèle plusieurs cartes graphiques. Cela permet d'augmenter les performances mais également la consommation électrique de l'ordinateur. Ce mode, réalisé avec le SLI de nVidia ou le CrossFire d'AMD/ATI, en est encore à ses balbutiements et les performances ne sont pas encore au maximum. Pour le moment, le mode multi-GPU est correctement supporté sous Linux et Windows XP mais reste expérimental sous Windows Vista. Sur la photo suivante, on peut voir les ports PCI-Express 1x et 16x.

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Voici une carte graphique PCI-Express 16x

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Certaines cartes sont longues (AMD/Ati HD2900XT ou nVidia 8800GT (également GTX ou ultra) qui mesurent 27cm au maximum) : il faudra donc veiller à avoir suffisamment de place pour l'insérer. Vous devrez sans doute déplacer un disque dur pour laisser de la place à la carte. De même, il existe des cartes avec un système de refroidissement imposant et qui prendra deux emplacements de cartes. Veillez donc à avoir suffisamment de place afin de pouvoir mettre votre carte sans rien endommager

Sur les cartes graphiques puissantes, il n'est pas rare de devoir connecter un câble d'alimentation supplémentaire sur la carte. Sur la photo suivante, on voit le connecteur femelle sur la carte et sur la deuxième le connecteur mâle.

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Pour l'insertion, vous ne pouvez pas vous trompez dans la mesure où il y a des détrompeurs. Une fois le connecteur en place, cela donne ceci

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VIII. Disque dur et lecteur CD/DVD

VIII-1. IDE

Le port IDE est un standard assez vieux mais qui a été révisé plusieurs fois. La connectique est toujours restée la même sauf pour les nappes qui ont évolué. L'IDE permet de connecter des disques durs et des lecteurs/graveurs optiques. Voici un port IDE (en jaune) :

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Il existe une hiérarchie dans la norme IDE. Cette hiérarchie n'est pas visible dans le monde Windows mais l'est sous Linux. Il peut exister deux ports IDE sur les cartes mères. On a le port primaire et le port secondaire. On préfèrera connecter un disque dur sur le port primaire et les lecteurs optiques sur le port secondaire. Pour reconnaitre le port primaire et secondaire, il suffit de regarder sur la carte mère. Ils sont respectivement appelés IDE0 et IDE1 ou IDE1 et IDE2. Sur chaque port, on peut avoir deux périphériques IDE et il y a un maitre et un esclave sur chaque port. On doit donc dire qui est le maitre ou qui est l'esclave sur le port. Cela se fait avec des cavaliers (jumpers en anglais). La sélection entre maitre et esclave étant trop différente entre chaque périphérique, je vous laisse consulter le manuel de votre périphérique. Si ce n'est pas dans le manuel, c'est indiqué sur le périphérique.

Un mauvais réglage peut entrainer un conflit sur le port IDE et votre ordinateur refusera de démarrer. Assurez-vous d'avoir un seul maitre et/ou un seul esclave sur chaque port

Voici une photo d'une tête de nappe IDE. On peut voir sur la partie supérieure un détrompeur.

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Si votre nappe n'a pas de détrompeur, le fil numéro 1 est identifié par un liseret rouge. Vous devrez connecter la nappe en mettant le 1 du côté indiqué numéro 1 sur le lecteur ou sur le circuit imprimé.

Sur le périphérique, il faut connecter la nappe au milieu et dans le bon sens : le détrompeur doit toujours être vers le haut. Veillez à bien être en face des trous : si ça n'entre pas, vérifiez que vous êtes correctement positionné par rapport aux pins du lecteur.

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Il faut maintenant connecter l'alimentation de votre lecteur. Pour cela, vous aurez besoin d'un connecteur de type molex. C'est un connecteur à 4 bornes. A gauche, on peut trouver +12V identifié par un fil jaune. Les deux fils du milieu sont la masse identifiés par des fils noirs. A droit, on peut trouver +5V identifié par un fil rouge. Il suffit de connecter ce connecteur à droite du lecteur. Les coins biseautés jouent le rôle de détrompeurs ainsi vous ne pourrez pas vous tromper lors de la connexion. Ces coins sont habituellement orientés vers le haut sur tous les lecteurs IDE (lecteur/graveur optique ou disque dur)

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VIII-2. SATA

Le port SATA (Serial-ATA), dans sa version 1 ou 2, a la même connectique. Voici un câble SATA sur la photo suivante. Vous ne pourrez pas vous tromper lors de la connexion grâce aux détrompeurs.

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Sur la carte mère, il suffit de connecter la câble sur le connecteur SATA. Ici encore, impossible de vous tromper.

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L'alimentation des périphériques SATA n'est pas la même que pour l'IDE. C'est une forme rectangulaire et le détrompeur est dans l'empreinte du connecteur qui ressemble fortement au connecteur SATA mais il est deux fois plus large. Pour le connecter, il suffit de faire attention au détrompeur.

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IX. Conclusion

Ce tutoriel est fini. Il vous reste à refermer votre boitier et à le brancher au secteur. Le montage d'ordinateur n'est pas particulièrement compliqué, il suffit de faire attention à ne pas forcer pour ne rien endommager. Aujourd'hui, tous les nouveaux matériels sont équipés de détrompeurs ce qui limite fortement les erreurs de connexions qui seraient fatales au matériel.

Vous pouvez maintenant installer un système d'exploitation sur votre nouveau système. N'hésitez pas à consulter les FAQs Windows et Linux ou les forums

Je remercie Mr X d'avoir fait la correction orthographique de cet article

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Copyright © 2010 Michaël Todorovic. Aucune reproduction, même partielle, ne peut être faite de ce site ni de l'ensemble de son contenu : textes, documents, images, etc. sans l'autorisation expresse de l'auteur. Sinon vous encourez selon la loi jusqu'à trois ans de prison et jusqu'à 300 000 € de dommages et intérêts.