
IBM mise notamment beaucoup sur son système d'intelligence artificielle en ligne Watson, dont il assure que l'écosystème est en pleine expansion, avec un nombre de développeurs multiplié par quatre en un an, et un nombre d'entreprises partenaires doublé. Ces « impératifs stratégiques » ont représenté 37 % du chiffre d'affaires sur les douze derniers mois, soit 30 milliards de dollars au total. Le directeur financier d’IBM, Martin Schroeter a déclaré lors de la traditionnelle téléconférence explicative avec des analystes à ce sujet que ceci est « la preuve que nous faisons des progrès ». Martin a également ajouté que IBM a « fait des investissements importants, et prend des mesures importantes pour accélérer sa transformation et déplacer ses activités vers de nouveaux créneaux », notamment le secteur de la santé qui présente « des milliards de dollars de nouvelles opportunités de revenus pour IBM ». Il a notamment insisté sur la politique d'acquisitions menées par le groupe depuis quelque temps déjà.
La société a réalisé des achats qui viennent conforter cette nouvelle politique avec notamment les acquisitions de The Weather Company dans le secteur de la météo ou encore de Truven Health Analytics dans le domaine de la santé. IBM a aussi récemment mis l'accent sur la vidéo en ligne et le directeur financier du groupe souligne qu’il y a « encore des discussions plutôt actives sur ce que la société pourrait acquérir d'autre », tout en assurant que le groupe continuerait de réfléchir « prudemment » à la manière dont il utilise ses capitaux. La baisse des bénéfices au premier trimestre de 2016 s’expliquerait par des dépenses élevées pour notamment réduire son exposition dans certains pays d'Amérique latine comme le Venezuela ou le Brésil et « transformer les effectifs ».
Martin Schroeter assure qu’« il ne s'agit pas de réduire les capacités d’IBM ». Selon lui, il s'agit plutôt de transformer ses effectifs », évoquant une politique d'embauche très dynamique avec des milliers de recrutements au cours de l'an passé dans des domaines comme l'analytique ou la sécurité et encore « des dizaines de milliers de postes ouverts à candidature ». IBM n'a en revanche pas fourni d'estimation sur le nombre d'employés qui quittaient le groupe. M. Schroeter a jugé que les effectifs totaux à la fin de l'année devraient être à peu près identiques à ceux de début janvier, soit presque 380 000 personnes. Le groupe a par ailleurs confirmé sa prévision d'un bénéfice par action annuelle de 13,50 dollars.
Source : Business Wire
Et vous ?

Voir aussi
