
Le Royaume-Uni a fait de nombreux efforts dans ce sens, mais pour Jason Bradbury, un célèbre présentateur télé anglais, c’est en vain que le pays essaie d’enseigner la programmation aux enfants. « Mes enfants n’auront pas besoin de coder parce que bientôt les ordinateurs vont tout simplement coder pour eux, » estime Bradbury, avant d’ajouter : « je suis fondamentalement en désaccord avec les initiatives du gouvernement pour faire coder mes enfants. C’est une perte de temps », du moins pour ceux qui n’envisagent pas de carrière dans la programmation.
Il fonde ses arguments sur le fait que la créativité prendra le pas sur la programmation avec l’arrivée de nouvelles startups. Celles-ci vont concevoir des technologies qui permettront aux utilisateurs d’interagir avec des matériels ou des programmes par de simples actions, et sans avoir à écrire du code. Il cite en exemple un kit qu’il a acheté et qui utilise des technologies qui permettent de concevoir des dispositifs sans code et sans fil. Avec ce kit, Jason Bradbury explique que son fils peut décider de faire un dispositif où lorsqu’il serre sa peluche, cela va lui envoyer un tweet pour dire : « je t’aime ». Il décrit cela comme « un exemple parfait de cette prédiction que le codage ne va pas exister à l’avenir ».
À entendre Jason Bradbury, il semble qu’il n'a pas un large champ de vision sur la programmation et qu'il ne voit que le cas de celui qui n’envisage pas de carrière dans le domaine. Parce qu’en fin de compte, derrière ces technologies, il y a certainement du travail abattu par un programmeur pour simplifier la tâche aux utilisateurs finals, en les dispensant de toute écriture de code. Mais pour celui qui n’envisage pas de devenir programmeur ou d’exercer dans un métier où il peut avoir besoin d’écrire du code, l’apprentissage du codage depuis la primaire peut être une perte de temps comme le pense le présentateur télé.
Dans son interview, Jason Bradbury continue donc pour remettre en question le programme STEM (science, technology, engineering, and maths) et suggère d’y introduire une composante de l’art et de le renommer en STEAM - science, technology, engineering, art and maths.
Source : Trusted Reviews
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