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Apple condamné à payer 450 millions de dollars pour entente avec des maisons d'édition
Sur les prix des ebooks

Le , par Victor Vincent

121PARTAGES

9  0 
Après plusieurs rebondissements dans ce dossier de justice dans lequel deux particuliers ont déposé une plainte contre la firme à la pomme, la société sera finalement obligée de payer la somme de 450 millions de dollars après le refus de son recours par la Cour suprême américaine. Les plaignants accusaient Apple d’avoir fait un arrangement avec cinq des plus grandes maisons d’édition concernant le prix des ebooks. L’affaire a ensuite pris une ampleur telle qu’elle a eu l’implication des procureurs généraux et du département de la justice. Après une première condamnation pour avoir « déraisonnablement entravé la liberté de commerce » en 2013 et une seconde en 2015, Apple a depuis lors introduit plusieurs recours en justice pour faire appel de ces décisions. Son tout dernier recours auprès de la Cour suprême vient d’être rejeté à son tour. Pour cause, les juges de la haute juridiction ont estimé que la loi est assez explicite à ce sujet pour ne pas requérir leur intervention.

Au cours de la procédure, les autres coaccusés de la firme de Cupertino à savoir les maisons d’édition concernées ont préféré une résolution du litige à l’amiable en payant des dommages et intérêts et seul Apple s’est engagé dans un procès qui aura duré des années. La société sera dans l’obligation de payer seule la lourde amende qui lui a été infligée par la justice et qui va être reversée en grande partie aux victimes dans l’affaire et le reste distribué entre les autres parties prenantes du dossier. Bill Baer, à la tête de la section antitrust du ministère de la Justice américaine, déclare que « la culpabilité d'Apple dans l'entente, en toute connaissance de cause, avec des éditeurs pour augmenter le prix des livres numériques, est bel et bien réglée ». Cependant certains observateurs estiment que cette affaire a engendré une baisse des ventes du format ebook, car les maisons d’édition ont revu leurs contrats avec leurs revendeurs, ce qui a abouti à une hausse des prix de vente des ebooks.

Source : Actualité

Et vous ?

Que pensez-vous de cette affaire d’entente illicite entre Apple et les maisons d’édition ?

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Avatar de TryExceptEnd
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 12:04
Apple qui prend ses clients pour des pigeons ... rien de nouveau sous le soleil.
5  0 
Avatar de AoCannaille
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 18:05
Citation Envoyé par psychadelic Voir le message

Au moins depuis ce procès Apple, les éditeurs se sont réveillés (même ceux qui n'étaient pas liés a ce procès) et les prix des livres numériques sont mieux négociés, ce qui permet certes d'avoir de la rentabilité (c'est le but de tout commerce non?) et aussi de rémunérer les auteurs.
Doux rêveur... De ce que j'ai lu ci-et-là, c'est une baston entre charognard, les auteurs auront toujours un taux ridiculement dissocié de leur implication dans l'ouvrage. D'autant plus dans le numérique!

Citation Envoyé par psychadelic Voir le message

Quand au marché de l'édition en général, il est plutôt mal en point, et risque de disparaitre réellement si on ne fait rien pour le protéger, car ce serait alors une véritable catastrophe culturelle.
Tant que les œuvres sont disponibles, sous une forme ou une autre, et que la mise à disposition est possible, sous une forme ou une autre, la culture est là.

Pour faire un lien avec un avis d'un informaticien connu:
The Danger of Ebooks
In an age where business dominates our governments and writes our laws, every technological advance offers business an opportunity to impose new restrictions on the public. Technologies that could have empowered us are used to chain us instead.
With printed books:
• You can buy one with cash, anonymously.
• Then you own it.
• You are not required to sign a license that restricts your use of it.
• The format is known, and no proprietary technology is needed to read the book.
• You have the right to give, lend or sell the book to another.
• You can, physically, copy the book, and it's sometimes lawful under copyright.
• Nobody has the power to remotely destroy your book.

Contrast that with Amazon ebooks (fairly typical):
• Amazon requires users to identify themselves to get an ebook.
• In some countries, including the US, Amazon says the user cannot own the ebook.
• Amazon requires the user to accept a restrictive license on use of the ebook.
• The format is secret and only proprietary user-restricting software lawfully supports it.
• The Kindle tells Amazon what page the user is reading, plus any notes the user enters.
• An ersatz “lending” is allowed for some books, for a limited time, but only by specifying by name another user of the same system. No giving or selling.
• Copying the ebook is blocked by Digital Restrictions Management .
• Amazon can remotely delete the ebook using a back door. In 2009, Amazon deleted thousands of copies of George Orwell's 1984. this way.
• Amazon can do anything to a Kindle user through a universal back door.

Each one of these infringements these ebooks ethically inferior to printed books. We must demand that ebooks respect all of readers' traditional freedom – not one jot less.
4  0 
Avatar de psychadelic
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 20:38
Quand au marché de l'édition en général, il est plutôt mal en point, et risque de disparaître réellement si on ne fait rien pour le protéger, car ce serait alors une véritable catastrophe culturelle.
Citation Envoyé par AoCannaille Voir le message
Tant que les œuvres sont disponibles, sous une forme ou une autre, et que la mise à disposition est possible, sous une forme ou une autre, la culture est là.
Dans les années 90, je bossais chez un éditeur de taille moyenne. J'ai assisté aux nombreuses fusions/acquisitions qui se faisaient alors dans ce secteur, jusqu'au jour ou ma boite à elle-même été absorbée par un plus gros poisson.
Comme j'étais dans leur service informatique, seuls les fichiers les intéressaient;

Je ne dis pas ça pour mon cas personnel, mais il y a eu beaucoup de casse. a l'époque Hachette à bien faillit disparaître lui aussi.

Alors, si, je t'assure, les maisons d'édition sont réellement menacées.
Leur principal soucis, c'est que leur modèle économique est vieillissant et se retrouve en porte à faux avec le monde actuel.

J'aimerai pas voir disparaître les éditeurs, pour plusieurs raisons:
La première : c'est qu'ils lisent des milliers de manuscrits chaque mois pour dénicher de bon auteurs.

La seconde : c'est qu'ils aident leurs auteurs à aller jusqu'au bout de leurs écrits. Et c'est loin d'être quelque chose d'évident.
Les anecdotes fourmilles à ce sujet :
- Galimard soutenant Celine (alors qu'il désapprouvait ses écrits) et que ce dernier lui envoyait régulièrement des lettres d'insultes.
- Chez Albin Michel ils ont carrément mis à disposition à Amélie Nothomb un bureau, à force de la voire squatter les lieux quand elle répondait au courrier de ses lecteurs.

Alors oui, les auteurs touchent un faible pourcentage, et il vaut mieux savoir écrire pour que cela soit rentable.
De reste, fabriquer un bouquin papier, ce n'est pas aussi simple qu'on peut l'imaginer.
Et pour en avoir fréquenté quelques uns, les correcteurs professionnels sont des extra terrestres. Je ne pourrais pas faire le millième de leur job sans souffrance intellectuelle, et je pleins sincèrement le relecteur orthographique de Marguerite Yourcenar avec ses phrases sans fin.
Ah, et on n'a pas le droit d'en parler, mais le syndicat du livre fait aussi très bien sont travail de sape.

Laisser disparaître les éditeurs, c'est renoncer à de sacrés auteurs, et l’annonce d'une dégringolade culturelle.

Déjà, avec la déshérence des libraires, on assiste à la mise en mètres linéaire des livres dans les supermarchés, comme s'il s'agissait de plats surgelés.
4  0 
Avatar de TryExceptEnd
Membre confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 12:08
Citation Envoyé par Victor Vincent Voir le message
Cependant certains observateurs estiment que cette affaire a engendré une baisse des ventes du format ebook, car les maisons d’édition ont revu leurs contrats avec leurs revendeurs, ce qui a abouti à une hausse des prix de vente des ebooks.
La tournure de cette phrase laisse a penser qu'il aurait fallu mieux laisser les voleurs voler que de faire baisser les ventes des maisons d'éditions (les pauvres !).
3  0 
Avatar de psychadelic
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 14:35
Citation Envoyé par TryExceptEnd Voir le message
La tournure de cette phrase laisse a penser qu'il aurait fallu mieux laisser les voleurs voler que de faire baisser les ventes des maisons d'éditions (les pauvres !).
Ben, c'était effectivement le cas, puisqu' Amazon s'était donné le droit de fixer le prix de vente des eBooks, et bien souvent à perte pour les éditeurs.
Le but d'Amazon en vendant à perte était de décourager toute concurrence.

Ce qui au passage est une pratique illégale en France https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_re..._prix_du_livre ( c'est l'éditeur seul qui décide du prix d'un livre)
et sur laquelle Amazon à été condamné à plusieurs reprises pour ses magouilles sur les prix.

Et cette loi n'est pas spécialement faite pour les seuls éditeurs, mais surtout pour les libraires qui risquent de disparaitre les premiers.

Au moins depuis ce procès Apple, les éditeurs se sont réveillés (même ceux qui n'étaient pas liés a ce procès) et les prix des livres numériques sont mieux négociés, ce qui permet certes d'avoir de la rentabilité (c'est le but de tout commerce non?) et aussi de rémunérer les auteurs.

D'ailleurs l'ensemble des éditeurs se sont battus pour empêcher la justice US d'évincer Apple des Livres numériques, car ils se seraient une nouvelle fois retrouvés avec Amazon en maitre sur ce marché pour leur imposer à nouveau les prix.

Quand au marché de l'édition en général, il est plutôt mal en point, et risque de disparaitre réellement si on ne fait rien pour le protéger, car ce serait alors une véritable catastrophe culturelle.
3  0 
Avatar de Grogro
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 11/03/2016 à 14:39
Le modèle économique d'Amazon est censé être celui de la longue traine. Sauf qu'on s'est aperçu que dans la pratique, le modèle de vente d'Amazon avait encore accentué la position dominante des acteurs qui étaient déjà en situation de quasi-monopole.
3  0 
Avatar de
https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 15:45
Citation Envoyé par psychadelic Voir le message
Ben, c'était effectivement le cas, puisqu' Amazon s'était donné le droit de fixer le prix de vente des eBooks, et bien souvent à perte pour les éditeurs.
Le but d'Amazon en vendant à perte était de décourager toute concurrence.
On est d'accord, Amazon n'est pas mieux. Cela dit, on parle de "cinq des plus grandes maisons d’édition". Donc, ce sont celles qui se portent très bien, pas les éditeurs menacés.
2  0 
Avatar de Escapetiger
Expert éminent sénior https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 19:40
Citation Envoyé par AoCannaille Voir le message
(...)Tant que les œuvres sont disponibles, sous une forme ou une autre, et que la mise à disposition est possible, sous une forme ou une autre, la culture est là.
(...)
Pour faire un lien avec [U_RL="https://stallman.org/ebooks.pdf"]un avis [/U_RL]d'un informaticien connu:
Nous ne sommes pas les seuls alors ? ouf !

http://www.developpez.net/forums/d15...ot-tablette/#4
issu du sujet 92% des étudiants préfèrent lire sur un support papier plutôt que sur tablette
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Avatar de psychadelic
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 10/03/2016 à 19:45
Citation Envoyé par Conan Lord Voir le message
On est d'accord, Amazon n'est pas mieux. Cela dit, on parle de "cinq des plus grandes maisons d’édition". Donc, ce sont celles qui se portent très bien, pas les éditeurs menacés.
Ca n'a pas de sens !
Ces fameuses cinq grandes maisons d'éditions étaient les seules à pouvoir défier Amazon, les autres ne pouvant que compter les points;
et cette audace leur à coûté cher !
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Avatar de
https://www.developpez.com
Le 11/03/2016 à 9:39
Citation Envoyé par psychadelic Voir le message
Ca n'a pas de sens !
Ces fameuses cinq grandes maisons d'éditions étaient les seules à pouvoir défier Amazon, les autres ne pouvant que compter les points;
et cette audace leur à coûté cher !
Heureusement que si, les petits éditeurs ont également leur place (autrement, ils auraient été mangés depuis longtemps). Souvent, grâce au fait qu'ils ne se reposent pas sur leurs lauriers. Personnellement, je ne vois aucun intérêt à acheter un e-book chez Gallimard. En plus de ne rien proposer de bien nouveau (avis totalement subjectif et personnel peut-être, mais l'écart entre les soupes réchauffées de Gallimard et les sorties innovantes de certains petits éditeurs est intéressant), leur système de DRM rend l'utilisation de l'e-book tellement contraignant que je préfère largement rallonger la sauce de 3 € pour le format papier (bien que j'aime les arbres).

L'un des avantages du livre numérique, c'est que la contrainte du nombre de tirages est éliminée. Donc, les petits éditeurs et les petits auteurs auraient théoriquement bien plus de chances dans le domaine numérique. Dans la pratique, entre autres à cause du fait que les grands noms s'entendent sur les prix, le marché est partiellement bouché. Il ne faut pas oublier que les ententes restent de la concurrence illégale. Seuls les acteurs en récoltent les fruits. Les cinq éditeurs en question ne demandent qu'à couler leurs concurrents, faut pas rêver. Il est tout à fait possible pour un éditeur de proposer un modèle intéressant pour lui-même et pour l'auteur en appliquant un modèle transparent. Surtout avec le numérique. C'est donc pas réellement un problème de prix pour eux, mais plutôt un problème de volume des ventes. Apple ne doit pas proposer grand chose d'autre que les œuvres de ces 5 là (et éventuellement d'autres avec lesquels ils se sont entendus).
Conclusion : moi, j'ai l'impression que cette entente n'a pas du tout servi à rémunérer les auteurs, mais bien à rémunérer les maisons d'édition, comme c'est le cas avec toutes les autres affaires de ce genre. Les petits éditeurs sont une réelle menace pour les grands, grâce à Internet. Ils se défendent comme ils peuvent, et là ils ont été pris. ça va pas plus loin que ça.

Au passage, je me demande dans quelle poche vont les 5 € du tarif des bouquins du domaine publique numérisé
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