Voler ou Twitter, il faut choisir à l'instar d'un fugitif localisé et arrêté grâce à ses statuts Facebook
C'est l'histoire du petit Maxi Sopo, 26 ans, né au Cameroun et arrivé aux Etats-Unis en 2003. Comme son prénom ne l'indique pas, son intelligence est Mini.
Vendeur de roses dans les discothèques, il semble ne pas trouver cette activité assez lucrative et se lance dans diverses combines, qui donnent lieu à une intervention des forces de l'ordre, qui lui reprochent d'avoir participé à une fraude bancaire de grande envergure (avec un complice). Cette activité lucrative lui aurait rapporté la bagatelle de 200.00 dollars. De quoi s'offrir un lit couvert de pétales de roses dans le plus prestigieux des hotels...
Se sentant menacé, l'homme s'enfuit pour échapper à la police. Le voilà désormais en cavale.
C'est là que ça devient comique. Maxi Sopo, pêcheur devant l'éternel, est un véritable accro des réseaux sociaux. Pourtant fugitif, l'africain continue d'alimenter assiduement son profil Facebook. Certainement adepte de Bling Bling et de relations superficielles, il était du genre à se considèrer le maître du monde si le nombre de ses amis virtuels dépassait les 500 têtes.
Aussi, et sans méfiance, il ajouta à ses amis un ancien employé du département de justice américain. Grâce à cela, l'homme a pu avoir accès à toutes ses informations. Et comme Maxi l'est justement (maxi) au niveau étalage de vie privée, il ne s'est pas gêné pour s'épencher sur sa vie merveilleuse, "paradisiaque" et "pleine de fun".
Ce statut d'un coupable qui se la coule douce n'a évidement pas plu à la police, qui l' a utilisé pour localiser le fuyard. A force de trop en dire, on finit par être piégé... La page Facebook de Sopo a mené les enquêteurs tout droit à Cancun, au Mexique, où ils ont pu l'interpeler (puisque renseignés sur ses fréquentations et lieux de débauche).
Le camerounais est désormais derrière les verrous, et il devra répondre des charges qui lui sont reprochées.
Autrement dit, pour commettre des larcins, il faut abandonner sa vie virtuelle. Si vous souhaitez assassiner votre belle mère, n'en parlez pas à vos amis numériques.
De même, si vous prévoyez de dérober La Joconde au musée du Louvre, ne twittez pas la progression en live de votre intrusion. Et surtout, n'essayez pas de revendre votre croute sur e-bay, de nombreux cambrioleurs se sont déjà fait pincer comme ça !
Finalement, les réseaux sociaux sont plutôt bien fréquentés, puisque les criminels les évitent !
Source : La page Facebook de Maxi Sopo ; Le récit de l'affaire par la BBC
Voler ou Twitter, il faut choisir
à l'instar d'un fugitif localisé et arrêté grâce à ses statuts Facebook
Voler ou Twitter, il faut choisir
à l'instar d'un fugitif localisé et arrêté grâce à ses statuts Facebook
Le , par Katleen Erna
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