
En août dernier, Oracle a mis à jour sa plainte initiale en expliquant que « compte tenu de la prédominance d’Android qui a été possible suite à l’utilisation non autorisée et continue de 37 API Java au cours des dernières années, Android a réussi à détruire de façon irréversible la valeur fondamentale de Java en tant que plateforme pouvant devenir un potentiel système d’exécution pour les appareils mobiles ». La plainte complémentaire a fait valoir qu’Android Gingerbread, Honeycomb, Ice Cream Sandwich, Jelly Bean, Kit Kat et Lollipop portent impunément atteinte aux droits d’auteur d’Oracle sur les API Java : « comme avec les versions précédentes, ces six versions d’Android ont copié des milliers de lignes de code source à partir de la plateforme Java, y compris la structure, la séquence et l’organisation de cette plateforme », ont affirmé les avocats d’Oracle. « Tout comme avant, cette copie constitue une violation du droit d’auteur ».
Cependant, les choses pourraient être amenées à changer. Selon le quotidien The Verge, Google serait en train de remplacer son implémentation des API Java par OpenJDK, la version open source du JDK d’Oracle. Un porte-parole de Google lui aurait confié que : « en tant que plateforme open source, Android est conçu sur la base de la collaboration avec la communauté open source. Dans notre version d’Android à venir, nous avons prévu de retirer les bibliothèques du langage Java d’Android pour nous orienter vers une approche basée sur OpenJDK, créant ainsi une base commune aux développeurs d’applications et de services. Google a longtemps travaillé avec la communauté OpenJDK et a également apporté sa contribution. D’ailleurs, nous cherchons à apporter plus de contributions au projet OpenJDK dans le futur ».
Google espère que les développeurs Android vont apprécier le changement parce qu’il va simplifier le code à partir duquel ils conçoivent leurs applications.
Ce changement signifie-t-il que la bataille juridique entre Oracle et Google est parvenue à son terme ou alors que Google a décidé de protéger les futures versions d’Android dans la perspective où il perdrait son procès ? C’est une question à laquelle Google n’a pas voulu répondre.
Source : Venturebeat
Et vous ?

Voir aussi :


