Raspberry Pi a une communauté de plusieurs millions d’utilisateurs, et le nano-ordinateur est susceptible d’enrôler davantage de personnes. En effet, grâce à quelques partenariats, le dispositif bon marché accueille un nombre croissant de supports qui viennent élargir son domaine d’utilisation ; de quoi à attirer également le regard des acteurs malveillants qui pourraient déjà réfléchir à des stratégies pour atteindre les utilisateurs de Raspberry Pi. Il faut encore le rappeler, ces dispositifs ont de nombreux cas d’utilisation, notamment dans le domaine de l’internet des objets où les données personnelles peuvent transiter en grande quantité.Dans un récent tweet, la fondation Raspberry Pi divulgue un email adressé à l’un de ses responsables, et qu’elle considère comme une proposition d’installer un malware sur les Raspberry Pi. L’email a été envoyé à Liz Upton, directrice des communications de la fondation. Dans cet email, une personne du prénom de Linda et business officer d’une société (que la fondation n’a pas voulu révéler), propose à madame Upton une « collaboration de long terme ». Le but de cette collaboration est de faire la promotion d’un site web qui n’a pas non plus été divulgué.
Tout ce que la fondation Raspberry Pi devrait faire semble simple, mais vraiment suspect. Linda propose un fichier .exe que la fondation devrait faire installer à ses utilisateurs. L’installation devrait aussi créer un raccourci sur le bureau, qui va permettre aux utilisateurs de se connecter sur le site web en question après avoir cliqué sur le raccourci. En contrepartie, Linda demande à Liz Upton de faire une proposition de PPI (prix par installation).
Ce qui rend la proposition encore plus douteuse, c’est le niveau de langue anglaise utilisé par Linda. Cette personne se revendique pourtant être un business officier, genre de fonction pour laquelle un niveau de langue élevé et soutenu est généralement exigé. La capture d’écran ci-dessus donne l’intégralité de l'email, publié par la fondation Raspberry Pi.
Source : Twitter
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c'était plutôt à Microsoft qu'il fallait envoyer ce mail.
Envoyé par sazearte
