
Cette technologie — HBM — est maintenant également disponible sur certains FPGA d’Altera, avec le même genre d’intégration. Par rapport aux processeurs traditionnels (CPU ou GPU), ils ont l’avantage d’être entièrement configurables : ils n’ont pas d’instructions fixes, puisque l’utilisateur peut assembler comme il le souhaite les portes logiques pour adapter le matériel à ses besoins. L’avantage n’est pas de traiter des tâches plus spécifiques (les processeurs traditionnels peuvent les effectuer toutes), mais bien plus efficacement (en temps ou en énergie).
Cette innovation sera utile dans les cas où la mémoire est une limite (pas tellement pour les gains en énergie, bien que la technologie permette de réduire par deux tiers l’énergie requise par bit transféré), comme dans l’apprentissage automatique ou le traitement de flux vidéo 8K : les quantités de données à gérer sont alors astronomiques, avec parfois des garanties de délai à maintenir — et empêche d’implémenter des fonctionnalités plus avancées, qui demandent plus de calculs.
Les prototypes seront envoyés à des clients choisis en 2016 et seront disponibles plus largement en 2017. Avec le rachat d’Altera par Intel, il reste à voir si ces FPGA seront également intégrés dans certains processeurs Xeon Phi (les prochains seront pourvus de mémoire HMC), notamment pour contrer le partenariat entre IBM et Xilinx.
Sources : communiqué de presse, Intel and Altera Develop World’s First HBM2, 2.5D Stacked, SiPs With Integrated Stratix 10 FPGA and SoC Solution.
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