
Aussi, si ce langage offre de nombreux avantages, il faut reconnaître également que son abus sur la toile a grandement contribué à nuire à l’expérience utilisateur des internautes. Klint Finley qui est au fait de ces inconvénients a voulu améliorer son expérience de navigation en se débarrassant de JavaScript.
Au lieu d’utiliser certains outils comme NoScript ou LibreJS pour filtrer les fonctionnalités JavaScript tournant derrière les pages web, l’internaute a simplement désactivé l’option JavaScript disponible dans son navigateur.
Bien évidemment, cela ne s’est pas fait sans conséquence. Premièrement, l’internaute n’avait plus accès aux outils tels que Google docs pour travailler de manière collaborative sur la toile. Netflix n’était plus accessible. Pareil pour YouTube qui ne fonctionnait pas, du moins sans activer le plugin Flash d’Adobe.
Lorsqu’il a tenté d’ouvrir Facebook, le site l’a dirigé vers une version gratuite de JavaScript destinée aux téléphones mobiles. Et quand il a essayé d’ouvrir la page sur son téléphone, c’est une page blanche qui s’est affichée. Twitter par contre marchait, mais n’affichait plus le décompte des caractères, ce qui faisait qu’il n’était plus possible de savoir si les textes étaient trop longs ou pas.
Il pouvait également parcourir certains sites, mais n’arrivait pas laisser de commentaires, car les options dédiées n’apparaissaient pas. Certaines pages non plus n’arrivaient pas à se charger.
En dehors de ces aléas, tout le reste fonctionnait. Et même fonctionnait mieux, selon l’avis de Klint Finley.
La publicité intempestive qui se déclenchait automatiquement dans les fenêtres popup avait disparu. Klint pouvait désormais parcourir le web avec très peu de distraction. Les fonctionnalités comme le chargement automatique des pages nécessitant un défilement continu pour voir afficher les contenus situés en bas de page n’étaient plus actives non plus.
En revanche, les pages se chargeaient presque instantanément. La batterie de l’ordinateur portable durait plus longtemps avant de se décharger. Et il était moins exposé aux programmes indésirables exécutés avec JavaScript, mais cela n’empêchait pas les sites de collecter les données en utilisant les cookies ou d’autres méthodes.
Cependant, bien que la navigation fut agréable, plus rapide et débarrassée de publicité, Klint n’a pas pu résister à la volonté de revenir en arrière en activant JavaScript après avoir passé la semaine d’expérimentation. Les raisons mises en avant ici sont le fait que Klint désirait comme tout autre navigateur pouvoir utiliser les extensions de Google Chrome qui n’étaient plus fonctionnelles après avoir désactivé JavaScript, pouvoir avoir une interface graphique interactive sur les pages web ou encore pouvoir regarder les vidéos en streaming.
Le désir d’utiliser les fonctionnalités JavaScript a donc eu raison des avantages tirés en désactivant cet outil.
Source : Wired
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