Microsoft a rendu disponible la quatrième préversion technique de la prochaine itération de Windows Server et System Center. Ces dernières préversions ont été pensées pour renforcer la détermination de Microsoft dans l’accélération des centres de données de solutions hybrides.
« Avec Windows Server 2016 et System Center 2016, notre approche est d’apporter les technologies cloud au centre de données traditionnel afin que vous puissiez tirer le meilleur parti des ressources dont vous disposez aujourd’hui tout en apportant l’innovation à vos clients », a expliqué Mike Neil, Corporate Vice-Président Microsoft Windows Server et System Center.
Cette mouture apporte les conteneurs Hyper-V, conformément à ce que Microsoft avait annoncé, qui sont « une seconde option de déploiement de containers qui fournira une isolation plus grande en utilisant une virtualisation optimisée ainsi que le système d'exploitation Windows Server qui sépare les conteneurs les uns des autres ainsi que du système d'exploitation hôte », d’après les explications de Neil. Il précisait d’ailleurs que « ce niveau plus élevé d'isolement élargit les possibilités de déploiement de conteneurs dans des environnements opérationnels mixtes où les développeurs pourraient ne pas avoir le contrôle de la plate-forme ».
« Du point de vue développeur, les applications tournant dans les conteneurs Hyper-V se comporteront exactement comme des applications tournant dans un conteneur Windows Server », a estimé Mike Schutz, directeur général de Microsoft Marketing Cloud Platform.
L’un des principes clés de cette isolation repose sur le fait qu’Hyper-V Container tourne sur son propre noyau Windows Server qui n’est pas partagé avec la machine hôte contrairement aux conteneurs Windows Server. Une telle isolation ressemble à celle qui est déjà utilisée pour les machines virtuelles traditionnelles, cependant, les containers Hyper-V peuvent être configurés avec les outils Docker et sont capables d’utiliser les mêmes paquets que ceux qui tournent dans les conteneurs Windows Server. De plus, le système d'exploitation qui anime les conteneurs a été optimisé pour cet usage, et non pour une machine physique, ce qui améliore les performances de la machine virtuelle.
Toutefois, Mark Russinovich, le directeur technologique de Microsoft Azure, a expliqué que cette isolation a un coût : les containers Hyper-V seront plus lents au démarrage que les containers Windows Server. En outre, ils seront plus lourds que leurs homologues qui disposent d’un niveau d’isolation plus faible.
Nano Server de son côté va inclure le support de Desired State Configuration pour vous permettre de déployer et de gérer les configurations des installations Nano Server. De plus, Microsoft annonce que les Nano Server peuvent être des serveurs DNS ou des serveurs Web (IIS), ce qui permet d’étendre le nombre de scénarios possibles. Une des fonctionnalités clés est l’installateur Windows Server Application basé sur AppX qui donne la possibilité d’installer d’autres agents, outils et applications sur Nano Server.
Du côté du réseautage, cette mouture apporte une grande disponibilité du contrôleur réseau, une amélioration de la mise en réseau des containers, un support pour la migration en direct. De plus, elle apporte Virtual Machine Multi-Queue pour des performances 10G+.
Microsoft prévoit de lancer officiellement Windows Server 2016 au cours du second semestre de l’année prochaine.
Source : blog TechNet, blog Microsoft Azure
Voir aussi :
le forum Windows Server
La quatrième préversion technique de Windows Server 2016 est disponible
Et apporte enfin les conteneurs Hyper-V
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Le , par Stéphane le calme
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