
En août dernier, le géant de Mountain View a annoncé une réorganisation importante au sein de l’entreprise, à l’issue de laquelle Google devenait une division d’Alphabet. Par conséquent, Google aujourd’hui fait allusion à une simple filiale dont les activités sont recentrées autour de l’IT.
Il y a quelques jours, l’ancien Google est devenu officiellement Alphabet, et en tant que l’un des plus grands acteurs du net dans le monde entier, la nouvelle maison de Google mère a racheté un domaine qui traduit littéralement l’alphabet. Le domaine a été créé en 1999, selon Whois, un service de recherche fourni par les registres internet.
Quelles sont les raisons d’un tel choix ? Google ne dit pas grand-chose à ce sujet, mais ce qu’il faut noter dans un premier temps, c’est que les domaines qui s’apparentent le plus à la dénomination de la nouvelle maison mère de Google semblent déjà tous exploités par quelqu’un d’autre. Le domaine le plus logique - alphabet.com - est en possession de BMW et un autre qui pourrait faire l’affaire, à savoir abc.com, est également exploité par ABC Network.
À l’annonce de la réorganisation de Google en août dernier, le géant de la recherche en ligne avait dévoilé abc.xyz comme nom de domaine, mais la firme a préféré avoir toutes les 26 lettres de l’alphabet dans son nom de domaine. Pourquoi ? : « Nous avons réalisé que nous avons manqué quelques lettres dans abc.xyz », explique un porte-parole d’Alphabet à The Wall Street Journal.
La société n’explique pas comment elle compte exploiter ce domaine, mais vu la longueur et les risques d’erreur élevés pour saisir manuellement l’URL, on pourrait logiquement penser qu’il s’agit plutôt d’une mesure défensive.
En effet, des sociétés et individus peuvent acheter des domaines pour de nombreuses raisons, en allant sur la base que les utilisateurs peuvent se tromper dans l’orthographe du nom d’un site auquel ils veulent accéder. Pour cette raison, certaines entreprises achètent des noms de domaine similaires à leur domaine principal de sorte à pouvoir rediriger ces utilisateurs vers leur site. D’autres à l’opposé achètent des noms de domaine similaires à ceux des concurrents leaders pour espérer récupérer le trafic généré par les utilisateurs qui se trompent dans la saisie des noms des sites des concurrents.
Une autre pratique, dérivée de la dernière et connue sous le nom de cybersquattage, consiste à réserver un domaine qui a des chances d’être demandé par de grandes sociétés et alors en retirer un gain énorme, en le revendant. Alphabet aurait donc pu avoir à l’esprit de protéger ce domaine, qu’il pourrait exploiter d’une manière ou d’une autre, afin d’éviter que quelqu’un d’autre le devance juste pour faire du cybersquattage.
Source : The Wall Street Journal
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