Mais en dix ans, Big Blue est redevenu un géant de l'informatique, profitable et bien portant, numéro 2 du secteur des NTIC. La raison ? Une stratégie claire, suivie sur plusieurs années, qui se fondait sur un constat simple. Il fallait changer de coeur de métier pour ne pas disparaitre.
IBM est donc passé de constructeur de Hardware grand public à fournisseur de services (n'ayant pas totalement abandonné le secteur Hardware professionnel comme par exemple les mainframes).
Steve Ballmer, dont les choix pour le développement de Microsoft sont par ailleurs critiqués par certains analystes, donne un conseil aux dirigeants d'IBM : il serait grand temps de retourner aux sources.
Dans les colonnes du New York Times, Steve Ballmer explique que :
"I.B.M. is the company that is notable for going the other direction. I.B.M.'s footprint is more narrow today than it was when I started. I am not sure that has been to the long-term benefit of their shareholders."
Là où celle de Microsoft faisait à peu de chose prêt le chemin inverse.
Après la "simple erreur d'arrondi" pour qualifier Apple, Steve Ballmer enchaine les provocations.
Steve Ballmer - Image Wikipedia.
Mais cette sortie n'exprime-t-elle pas, au fond, le souhait inavoué de Steve Ballmer de voir se retirer son plus gros concurrent, premier fournisseur de solutions fondées sur Linux ?
Une question à lui poser lors des Microsoft Days du 6 octobre prochain.
Source : Le NY Times
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Et vous ? :
Pensez-vous que le PDG de Microsoft s'occupe de ce qui le ne regarde pas ou au contraire, que son analyse est pertinente ?