
Mais en dehors des menaces de phishing, le web souffre de plus en plus d’une invasion de programmes malveillants déguisés en logiciels légitimes de sorte à pouvoir tromper les utilisateurs dans l’installation de malwares. En visitant des sites de pirates ou des sites légitimes compromis, des programmes malveillants peuvent également s’installer silencieusement sur le dispositif de l’utilisateur. Ces malwares sont parfois susceptibles de changer les paramètres de sécurité du navigateur et de l’ordinateur, et faire une brèche pour d’autres menaces plus grandes qui peuvent prendre le contrôle de l’ordinateur. On y retrouve également des logiciels qui utilisent les ressources de l’ordinateur pour faire du minage de bitcoin.
Google affirme détecter des milliers de sites qui hébergent ces logiciels chaque semaine, mais selon son analyse, la majorité des menaces vient de sites légitimes compromis. Ce qui augmente le risque d’exposition des utilisateurs.
Depuis l’année dernière, Google a donc décidé de s’attaquer à ces logiciels indésirables. Dans cette optique, la firme a d’abord commencé à traiter la question des injecteurs d’annonces qui dégradaient de plus en plus l’expérience des utilisateurs sur le web, et dont 34% étaient simplement des malwares. La firme a donc procédé à la suppression de près de 200 extensions Chrome après avoir enregistré plus de 100 000 plaintes d’utilisateurs sur les injections d’annonces au début de cette année.
Dans la poursuite de ses efforts, le géant de la recherche en ligne a régulièrement apporté des améliorations à son programme de détection des logiciels indésirables pour offrir plus de sécurité aux utilisateurs. Ce qui signifie que « les utilisateurs recevront plus d’avertissements que jamais sur les logiciels indésirables » dans les prochaines semaines, a écrit Google dans un billet de blog.

La protection contre les logiciels indésirables ne se limitera pas seulement aux utilisateurs de Chrome, mais la société US affirme qu’elle couvrira également Firefox et Safari sur les plateformes Windows, Mac OS X, Android et Linux.
Sources : Google, Page Navigation sécurisée de Google
Et vous ?
