
D’après un bloggeur, cela n’a rien à avoir avec la technologie et la beauté du code source
On a l’habitude de discuter de la beauté d’un code ou d’une architecture logicielle. Mais il s’agit d’un aspect que ne voit pas l’utilisateur final pour lequel le logiciel est développé. Suite à plusieurs débats interminables sur ce sujet, on peut résumer que la beauté d’un code peut être définie par plusieurs critères. On peut rappeler entres autres, la clarté du code, le style d’écriture c’est-à-dire le nommage, l’utilisation intensive ou limitée de commentaires, les espaces, etc. Certains développeurs associent parfois la beauté du code à la performance. Bref, il s’agit d’une appréciation subjective qui est souvent liée à la technologie utilisée, mais là encore il s’agit d’un aspect que les utilisateurs finaux ignorent totalement.
Ce que les utilisateurs finaux voient, c’est l’interface utilisateur. Et ce qu’ils peuvent apprécier, c’est la convivialité du logiciel, comment est-ce qu’il leur permet de résoudre leurs problèmes et combien agréable c’est d’interagir avec le logiciel. Si les codeurs ont un penchant pour le code, c’est le logiciel qui compte pour les utilisateurs. Il est alors important de se demander ce qui caractérise un logiciel capable d’emballer les utilisateurs, étant donné que c’est par leur appréciation que l’on peut définir le succès du logiciel.
Pour le bloggeur Ole Lensmar, un beau logiciel est difficile à caractériser mais c’est quelque chose qui doit respecter les critères d’intégrité, d’utilisabilité et d’innovation.
« Un beau logiciel résout un problème, et il le fait mieux que tout autre », a écrit Lensmar. L’intégrité veut que le logiciel soit sans relâche fidèle à son objectif, c’est-à-dire le problème à résoudre. Il ne doit s’écarter ni à gauche, ni à droite pour flirter avec d’autres fonctionnalités. Il doit également rester fidèle à son « ton » avec l’utilisateur.
Selon le bloggeur, « un beau logiciel vous enseigne la danse, même si vous êtes nouveau à la musique ». Il dit cela pour faire allusion à l’utilisabilité. En d’autres mots, le logiciel doit être capable de guider l’utilisateur à travers les tâches à accomplir sans aucune ambiguïté, tout « en minimisant les risques d’un malentendu ou une mauvaise utilisation de ses fonctionnalités ». Il simplifie l’utilisation pour les utilisateurs moyens, mais permet également aux utilisateurs avancés d’exploiter son plein potentiel sans aucun problème.
En ce qui concerne l’innovation, Lensmar ne parle de nouvelles fonctionnalités comme on pourrait toute de suite le penser. Pour lui, un beau logiciel n'a pas peur de résoudre les problèmes dans de nouvelles façons. Autrement dit, il doit être flexible de sorte à permettre à l’utilisateur de résoudre un problème d’une manière différente de la façon dont il résout habituellement le problème. Cela doit être le genre de logiciel capable d’ouvrir les yeux de l’utilisateur sur de nouvelles opportunités, qui existaient déjà mais dont l’utilisateur n’était pas au courant.
Une chose est de définir ce qu’est un beau logiciel, mais c’en est une autre de pouvoir en arriver là. Pour Ole Lensmar, la technologie et la qualité du code ne suffisent pas pour créer un beau logiciel. Ce qu’il faut, c’est « une véritable vision du produit, nourrie par son créateur, le propriétaire du produit et l'équipe produit », et cela ne peut pas être exprimé dans un carnet de commandes ou traduit par une expression de besoins des utilisateurs. Le développeur doit aimer ses utilisateurs et investir dans leur interaction avec le logiciel.
Source : Smartbear
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