
Doté d’un retour haptique, il peut communiquer avec le pompier grâce à la rétroaction tactile : lorsque le robot détecte un obstacle par exemple, il ralentit, ce qui permet à l’agent humain qui « tient les rênes du robot » de savoir qu’il n’est plus possible d’avancer tout droit, et accélère dans le cas contraire. Le principe est inspiré de la communication de l’homme avec l’animal dans certains cas connus tels que l’assistance aux personnes aveugles en utilisant le chien-guide par exemple, ou encore le principe qu’utilise le cavalier pour guider son cheval.
Cette initiative qui rentre dans le cadre du projet REINS est sponsorisée par l’EPRSRC (Engineering and Physical Sciences Research Council). Un prototype simple a été réalisé et a permis de valider la conception. L’agent humain doit enfiler un manchon spécial intégrant des microvibrateurs électroniques qui permettent d’interpréter les signaux renvoyés par le robot. Ce manchon est conçu également pour répondre à tout changement dans les réactions de l’utilisateur et anticiper ses actions. Lorsque ce dernier hésite ou oppose une résistance au mouvement : le robot ralentit pour suivre son rythme.
L’équipe prévoit à présent de construire un prototype complet pour les tests dans la lutte contre les incendies dans des situations réelles. « Le projet ouvre la voie au développement de la robotique dans un certain nombre de secteurs passionnants et je m’attends dans les cinq prochaines années à voir certains développements réels basés sur notre propre recherche », a affirmé un chercheur de l’Université Sheffield Hallam. Le principe du robot-guide peut, par exemple, être utilisé pour l’aide aux personnes âgées ou aux personnes malvoyantes.
Source : EPRSC, Projet REINS
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