
Anticipant cette croissance, le géant chinois de l'e-commerce, Alibaba, a décidé d'implémenter une nouvelle fonctionnalité à son service de paiement Alipay qui pourrait lui permettre d'en tirer parti.
En effet, après Apple Pay - le service de paiement en ligne d'Apple qui s'appuie sur le lecteur d'empreintes digitales d'un iPhone - et Samsung Pay, son équivalent chez Samsung, Alibaba veut offrir une autre nouvelle expérience de paiements mobiles aux utilisateurs d'Alipay, grâce à la technologie de reconnaissance faciale.
Cette fonctionnalité permettra aux utilisateurs d'Alipay de confirmer leurs paiements en ligne en scannant simplement leur visage avec leur smartphone. Le patron d'Alibaba, Jack Ma, l'a annoncé hier à la foire CeGIT, à Hanovre en Allemagne.
« Le paiement en ligne pour acheter des choses est toujours un casse-tête, » a-t-il dit. « Vous oubliez votre mot de passe, vous vous inquiétez de votre sécurité. Aujourd'hui, nous vous montrons une nouvelle technologie ». A-t-il déclaré lors de son intervention.
En démonstration, Jack Ma a utilisé Alipay pour acheter un vieux timbre de Hanovre à partir du site e-commerce d'Alibaba en Chine. Au moment de confirmer l'achat, le PDG du géant chinois de l'e-commerce a scanné son visage en utilisant la caméra frontale de son smartphone.

Même si la garantie de sécurité qu'offre la fonctionnalité de reconnaissance faciale n'est pas encore connue, la technologie vise à sécuriser les paiements mobiles en remplaçant les mots de passe.
Appelée « Smile To Pay », la fonctionnalité de reconnaissance faciale est encore en version bêta. Elle a été développée en partenariat avec une entreprise chinoise qui fournit un service de reconnaissance faciale basé sur le cloud.
Smile To Pay arrive bientôt en Chine, mais aucune précision n’a été donnée sur la disponibilité de la fonctionnalité en dehors du pays.
Cette initiative traduit bien les ambitions de l'opérateur chinois. La société a, d’ailleurs, récemment annoncé son intention d'entrer sur le marché US de Cloud Computing, en ouvrant un nouveau centre de données dans la Silicon Valley.
Source : CNBC
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