

Parmi les entreprises qui ont constitué le top 25 des demandeurs, la plupart étaient issues du secteur des TIC ou de l’électronique. En pole position figure le coréen Samsung et ses 2 541 dépôts, suivis par les deux européens que sont Philips (Pays-Bas) et Siemens (Allemagne) qui ont eu à leur actif 2 317 et 2 133 dépôts de brevets. L’Asie occupe les quatrième et cinquième places avec le coréen LG (1 638 dépôts) et le chinois Huawei (1 600 dépôts). Avec Huawei a cette cinquième place, ce n’est que la seconde fois qu’une entreprise chinoise occupe le top 10, la première fois remontant en 2012 avec ZTE qui était alors classé en dixième position.

Les grosses pointures comme les américains Microsoft et Google n’ont pas manqué à l’appel et figure dans le top 50 : Microsoft occupe la 21e place avec 734 demandes tandis que Google occupe la 36e place avec 518 demandes. L’un des grands absents dans le secteur technologique a été Apple.
Benoît Battistelli, président de l’OEB, a passé en revue les réalisations importantes qui ont été faites. Il avance entre autre que « nous avons augmenté notre qualité puisque nous avons obtenu la certification ISO 9001 pour l’ensemble du processus de délivrance de brevets et nous sommes le premier office parmi les grands offices dans le monde à bénéficier de cette certification ». L’OEB s’est félicité d’avoir « signé un accord de validation avec le Maroc, ce qui veut dire que nous ajoutons un 41ème pays au nombre de pays qui reconnaissent le brevet européen comme un brevet national. C’est donc une extension de l’aire géographique dans laquelle les brevets européens sont reconnus ».
Source : rapport annuel OEB