
Il faut souligner que Yandex, même s’il est très peu connu par le public au niveau européen, demeure très populaire localement. Les parts du marché du moteur de recherche en Russie sont estimées à 60%, mais sur le segment du mobile il doit se contenter de 44% des parts de marché. Un pourcentage qui semble difficile à améliorer dans la conjecture actuelle. Aussi, Yandex voudrait obtenir de la décision de justice que Google n’oblige plus les OEM à définir son moteur comme étant celui qui sera utilisé par défaut pour la recherche.
« Nous pensons que tous les constructeurs de smartphones devraient le choix d’intégrer le moteur de recherche par défaut et les services préinstallés qu’ils désirent. Google ne devrait pas refuser aux constructeurs le choix de préinstaller des applications concurrentes. C’est pourquoi nous portons à l’attention du public le fait qu’il est nécessaire que Google sépare son OS mobile du moteur de recherche Google et de ses autres services. Il est essentiel de revenir à un niveau du terrain de jeu où la concurrence est définie sur la qualité de produits et de services plutôt que sur des regroupements et pré-installations », affirme Ochir Mandzhikov, un représentant de Yandex.
Le Service Fédéral Anti monopole (FAS) a alors été saisi mercredi dernier et Igor Artemev, le directeur de cet organisme, a confirmé qu’une enquête contre Google a effectivement été ouverte ce vendredi. Pour rappel, en 2013 un lobby constitué par 17 entreprises avait déposé une plainte similaire devant la commission européenne.
Source : tech eu