
L’enquête s’est intéressée aux attitudes et préférences du panel face aux noms de domaine, données qui pouvaient être pertinentes pour l’analyse des résultats trouvés par la suite. Par exemple, l’étude à chercher à déterminer s’il y avait une corrélation entre les types d’utilisateurs (jeunes et moins jeunes, utilisateurs intensifs d’internet et utilisateurs occasionnels) et ceux qui ont pris position pour certaines extensions de nom de domaines (gTLD et ccTLD). A la question de de savoir comment le panel se comportait une fois face à la barre d’adresse, 40% des répondants ont avancé qu’ils recherchent le nom de l’entreprise ou des mots clé relatifs à leur recherche dans un moteur de recherche la plupart du temps, tandis que 35% ont dit tapé directement le nom de domaine dans la barre d’adresse à la même fréquence. 93% ont indiqué utiliser les moteurs de recherche occasionnellement pour avoir accès à une entreprise en particulier tandis que 85% ont indiqué taper directement le nom de domaine dans la barre d’adresse à la même fréquence. Concernant les pays de résidence des utilisateurs qui tapent le plus le nom de domaine dans la barre d’adresse, l’Inde s’est octroyé la première place.

Cependant, l’étude a avancé que les noms de domaine étaient toujours importants puisque, malgré le fait que de nombreuses personnes passent par un moteur de recherche, presque tout le monde (94% du panel) accorde une attention au nom de domaine qui s’affiche dans les résultats de recherche. Dans cette proportion, 54% vérifie systématiquement le nom de domaines tandis que 40% le regardent quelquefois.

Concernant les noms de domaine, le panel s’est montré particulièrement ouvert aux nouvelles extensions. Dans des pays considérés comme ayant un marché internet mur (Angleterre, Australie ou même Etats-Unis), 50 à 60% du panel estime qu’il devrait y avoir plus d’options du côté des extensions. Cette proportion est bien plus importante dans des pays où le marché de l’internet connait un essor rapide (Chine ou Inde) où 66 à 75% du panel se dit en faveur de plus d’options pour les extensions. L’étude assume que très peu de personnes sont au courant des nouvelles opportunités offertes relatives aux extensions de noms de domaines par exemple. Les domaines avec une extension descriptive comme .secure, .finance ou .news ont été les plus populaires.
Selon Kurtz Pritz, directeur exécutif de l’ADN qui est également un ancien vice-président au sein de l’organisme de surveillance des domaines ICANN, « les résultats de notre enquête montrent que les internautes utilisent encore largement des noms de domaine, et ont exprimé une préférence pour plus de noms de domaine et plus d’options d’extension de noms de domaine afin de ‘les obtenir’ aussitôt qu’ils seront disponibles ».
Les résultats indiquent un « avenir radieux » pour les centaines de nouvelles extensions selon lui. Une enquête qui va sans doute faire du bien six mois après que les nouveaux noms de domaines disponibles ont connu un niveau décevant d’enregistrement, obligeant à tirer encore plus bas les prix déjà bradés et entrainant une réévaluation financière à la fois chez l’ICANN ainsi que chez des dizaines d’entreprises qui ont payés des centaines de milliers d’euros pour avoir la chance de vendre des domaines sous de nouveaux noms.
Source : document DNA (au format PDF)