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Des chercheurs utilisent nos tweets pour mesurer notre santé mentale
Un algorithme a été mis en œuvre pour détecter la dépression et le stress

Le , par Amine Horseman

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Des étudiants et chercheurs de l'université Johns Hopkins ont récemment publié une étude qui consistait à détecter la dépression chez les individus en utilisant leurs tweets.

En effet, en examinant automatiquement les tweets des utilisateurs qui ont mentionné publiquement leur diagnostic et par la recherche d'indices de langage liés à certains troubles, ces chercheurs ont mis au point un algorithme pour reconnaître automatiquement les troubles de stress post-traumatique, la dépression, les troubles bipolaires ainsi que les troubles saisonniers. Ce qui toucherait, selon l’organisation mondiale de santé, près de 350 millions de personnes à travers le monde, donc les plus grands taux calculés dans l’Afghanistan, la Suisse, les USA et la Chine.

« Nous ne cherchons pas à remplacer les méthodes de suivi de la maladie mentale », annonce un chercheur du département de mathématiques appliquées et de statistiques qui avait participé à la recherche. « Nous pensons que nos nouvelles techniques pourraient compléter ce processus. Nous essayons de montrer que l'analyse des tweets pourrait permetre de découvrir des résultats similaires, mais pourrait le faire beaucoup plus rapidement et à un coût beaucoup plus réduit ». Cet algorithme recherche des mots et des structures linguistiques associées à ces affections, y compris des mots indices liés à l'anxiété et l'insomnie, et des phrases telles que : «Je ne veux pas sortir du lit ». Bien que ce procédé paraisse simple aux premiers abords, les résultats ont montré que c’était assez efficace pour recueillir des données sur la santé mentale des utilisateurs.

L’objet de l’étude a été testé sur une base de données de plus de 8 milliards de tweets, les chercheurs ont affirmé toutefois que l’anonymat des utilisateurs fut préservé et qu’aucun nom n’a été mentionné lors de la publication des résultats. La même équipe avait déjà l’année dernière publié une étude similaire qui consistait à utiliser les tweets pour suivre l’évolution et la répartition d’épidémies telles que la grippe. Toutefois, il est à noter que l’université Johns Hopkins n’est pas la seule à s’intéresser à ce genre d’études basées sur les publications des internautes sur les réseaux sociaux. Des chercheurs de l’université de Washington avaient eux aussi travaillé sur le même sujet durant l’année dernière. « Notre constat est que Twitter est la plus grande étude d'observation du comportement humain que nous n’avons jamais connu, et nous travaillons très dur pour en profiter » déclare Tyler McCormick, chercheur au centre de statistiques et des sciences sociales à l’université de Washington.

Beaucoup d'autres sujets sont également explorés, comme la détection des intentions suicidaires, les croyances religieuses, les émotions et les modèles d'humeur, etc. Les compagnies comme twitter vendent désormais ces données si banales pour les utilisateurs, et si précieuses pour les entreprises et les centres de recherches.

Source : Article sur Johns Hopkins Hub

Et vous ?

Qu’en pensez-vous de ces recherches ?

Êtes-vous d’accord à ce que vos tweets soient utilisés dans de telles études ?

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Avatar de Saverok
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 22/12/2014 à 16:07
Citation Envoyé par Amine Horseman Voir le message
Qu’en pensez-vous de ces recherches ?
Etes-vous d’accord à ce que vos tweets soient utilisés dans de telles études ?
Le hic est qu'il y a d'autres études qui montrent que les gens ont majoritairement tendance à publier leurs états d'esprit négatifs sur les réseaux sociaux et ne rien mettre quand tout va bien (ce qui est plutôt logique car quand tout va bien, on a autre chose à foutre que perdre son temps sur de telles conneries... on passe plutôt son temps à voir les gens IRL)
En clair, ces études montrent que les réseaux sociaux sont un miroir grossissant des états d'âme négatifs, les laissant paraître plus important qu'ils ne le sont en réalité.
En tenant compte de ça, ça biaise l'analyse
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Avatar de ddoumeche
Membre extrêmement actif https://www.developpez.com
Le 02/01/2015 à 13:48
Il est connu dans le milieu médical que l'usage de twitter est un symptôme de la folie.
4  0 
Avatar de Uranne-jimmy
Membre expérimenté https://www.developpez.com
Le 23/12/2014 à 13:48
Personnellement je ne tweet pas. J'utilise les réseaux sociaux pour partagé le contenu que je trouve intéressant/drôle, et surtout me tenir au courant des nouveautés et suivre ce que mes amis partages sur le même principe que moi "les trucs genre "je regarde tel film"", ba ... m'en fout ^^
a vrai dire pour moi, publier sur tweeter, c'est pour les pros : les médias, les personnes connus, qui racontent des choses qui intéressent les gens quoi.


Du coup je pense qu'on est nombreux sur ce principe. Etudier les données, aucun soucis, considérer les données comme le reflet du monde, non, parce qu'il y a plusieurs catégories de gens qui n'ont pas entré Tweeter comme comportement, je penses aux vieux, aux gens qui s'en foute de la technologie ou qui n'en ont pas accès, aux gens en général comme moi qui ne voit pas l'intérêt.
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Avatar de Zefling
Expert confirmé https://www.developpez.com
Le 23/12/2014 à 16:20
«Je ne veux pas sortir du lit »
Il y a des gens pour écrire ça sur Twitter ?
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Avatar de Zirak
Inactif https://www.developpez.com
Le 23/12/2014 à 16:26
Citation Envoyé par Zefling Voir le message
Il y a des gens pour écrire ça sur Twitter ?
La question, c'est surtout, comment à partir de cette simple phrase, peuvent-ils en déduire que la personne est insomniaque ou dépressive ?

Une baisse de motivation un matin avant d'aller au boulot, une grasse mat qu'on doit écourter car on a un truc à faire absolument, le fait qu'il fasse 20° dans sous la couette et -10° dehors, etc etc, pourrait faire dire cette phrase à pleins de gens sans aucuns problèmes de santé mentale...
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Avatar de Saverok
Expert éminent https://www.developpez.com
Le 23/12/2014 à 16:32
Citation Envoyé par Zirak Voir le message
La question, c'est surtout, comment à partir de cette simple phrase, peuvent-ils en déduire que la personne est insomniaque ou dépressive ?

Une baisse de motivation un matin avant d'aller au boulot, une grasse mat qu'on doit écourter car on a un truc à faire absolument, le fait qu'il fasse 20° dans sous la couette et -10° dehors, etc etc, pourrait faire dire cette phrase à pleins de gens sans aucuns problèmes de santé mentale...
L'analyse ne se base pas sur un tweet isolé mais sur une multitude et ce n'est que quand la sélection est suffisamment quantitative que l'analyse peut se faire
L'exemple n'est qu'un tweet sélectionable parmi d'autres.

Et vi, il y a des gens qui ont suffisament de temps à perdre pour tweeter ça
[troll]Quand on en arrive à écrire ce genre de truc, la dépression n'est pas loin [/troll]
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