
Pour vous faire une idée de ce que peut représenter un trafic de 8,6 zettaoctets, sachez qu’il équivaut à la lecture en streaming de tous les films (évalués à 500 000) et émissions télé (environ 3 millions) qui ont été fait en ultra-haute définition (UHD) 250 000 fois.
« Lorsqu’on évoque le cloud, on pense en général aux services des grands fournisseurs de clouds publics ou aux services de stockage dans un cloud public. Cependant, aussi surprenant soit-il, la majorité des traitements cloud est effectuée aujourd’hui au sein de clouds privés. Bien que le cloud public gagne du terrain, en 2018, 70% des workloads traités dans le cloud le seront encore dans un environnement privé », explique Christophe Labro, Directeur Cloud Services– Cisco France.
Des dires qui sont corroborés par les estimations de l’étude menée par la maison mère qui avance qu’en 2018, le trafic associé au stockage dans le cloud résidentiel représentera 811 mégaoctets par mois et par utilisateur contre 186 mégaoctets en 2013. De plus, la même année, 69 % (113,5 millions) des capacités de traitement cloud résideront dans des datacenters en mode cloud privé, contre 78 % (44,2 millions) en 2013, tandis que 31 % (52 millions) résideront dans des datacenters de cloud public, contre 22 % (12,7 millions) en 2013.
Il faut également s’attarder sur le nombre de pays considérés comme répondant aux critères pour l’utilisation d’une application unique avancée sur réseau fixe (« cloud ready ») qui ne cesse de croître ; l’année passée, en 2013, 79 pays répondaient à ces critères contre 109 cette année. Côté mobile 42 pays répondaient à ces critères contre 52 cette année.
Pour obtenir ces résultats, Cisco utilise des modèles et analyses effectuées sur diverses sources primaires et secondaires, s’appuie également sur les conclusions de plus de 150 millions de tests de latence et de vitesse des réseaux dans 150 pays du monde, ainsi que sur des comptes rendus d’études de marché menées par des tiers.
Concernant la préparation au cloud, les vitesses moyennes et médianes de téléchargement montant et descendant ont été calculées sur la base des analyses-tests de la vitesse des réseaux fixes et mobiles mondiaux. Voici par exemple des exigences basiques applications en cloud / réseau : vitesse de téléchargement descendant : jusqu’à 750 kbits/s ; Vitesse de téléchargement montant : jusqu’à 250 kbits/s ; Latence : au-dessus de 160 ms.
Source : Papier Blanc Cisco (au format PDF)