
Apple est formel : « vous et votre application ne pouvez utiliser les API Healthkit, ou tout autre information obtenue via les API Healthkit, pour un autre but que fournir des services de fitness ou de santé aux utilisateurs en lien avec votre application ». Les développeurs ne doivent donc « pas vendre les informations de santé de l'utilisateur final recueillies via les API de HealthKit aux plateformes publicitaires, à des courtiers en données ou des revendeurs d'information ». Cependant, Cupertino autorise le partage de ces données à des fins de recherche médicale sous réserve de l’autorisation explicite des utilisateurs.

« Si Apple fait vraiment ça, s’il est vraiment dit aux développeurs qu’ils ne peuvent utiliser les données récoltées que pour le but lié à son application et qu’ils ne peuvent partager les données avec personne à moins que l’utilisateur ne l’accorde, c’est la victoire des victoires » avance le docteur Deborah C. Peel. « C’est ce que nous cherchons à obtenir des 100 000 entreprises qui se lancent dans le commerce des données médicales » continue-t-elle.
La mesure choisie par Apple semble faire écho aux travaux menés actuellement par la CNIL qui interdit déjà aux professionnels de la santé le commerce des données médicales de leurs patients : « en application de l’article L. 4113-7 du code de la santé publique, la constitution et l'utilisation à des fins de prospection ou de promotion commerciales de fichiers composés à partir de données issues directement ou indirectement des prescriptions médicales ou des données personnelles de santé, sont interdites (même rendues anonymes à l’égard des patients) dès lors que ces fichiers permettent d'identifier directement ou indirectement le professionnel prescripteur »
Source : The Guardian, CNIL
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