
Cependant, les autorités locales s’interrogent sur la pertinence de cette stratégie. Selon Josef Schmid, l’adjoint au maire, un examen est nécessaire suite aux nombreuses plaintes d'employés de la mairie qui ont « souffert » de cette transition, notamment pour les échanges de données et l'exécution de logiciels spécifiques développés en interne. Une étude indépendante a alors été commissionnée afin de déterminer la pertinence d'un retour à des produits Microsoft.
D'après l'étude initiale réalisée en 2003, l'adoption de Linux aurait engendré des frais s'élevant à 37,5 millions d'euros frais de formation inclus contre 35 millions d'euros pour couvrir les frais des licences de Windows et d'Office. La solution propriétaire de Microsoft aurait donc coûté moins cher que l’alternative open source. Ainsi, l'indépendance face à un éditeur était vraisemblablement au cœur de cette stratégie. Après avoir mené une seconde étude en 2012, la ville a annoncé avoir économisé 11,6 millions d’euros : 5 millions d’euros en coût de mise à niveau du matériel requis pour Windows 7, 4,2 millions d’euros en achat de licences Windows et 2,6 millions d’euros en achat de licence Office pour l’ensemble de son parc de 15 000 ordinateurs. En 10 ans Munich a dépensé près de 22 millions d’euros en formation.
Ce revirement de situation ne manquera sans doute pas de faire sourire Microsoft qui envisage de déménager son siège en Allemagne dans la ville de Munich pour 2016. Un porte-parole de l’entreprise a déclaré que Microsoft est « prêt pour les négociations ».
Source : sueddeutsche (traduction de Google Translate)
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