
Selon HP, 7 d’entre eux ne chiffrent même pas les données transférées aux réseaux, 8 ne demandent même pas de mots de passe ou alors n’imposent aucune restriction quant à sa complexité et sa longueur. 9 objets sur 10 stockent au moins une partie des données personnelles via le dispositif, le cloud ou l’application mobile. 60 % des objets connectés ne sécurisent pas le téléchargement des updates logicielles et sont donc vulnérables aux attaques dites de « cross-site scripting » (type de faille de sécurité permettant d'injecter du contenu dans une page, et provoquer ainsi des actions sur les navigateurs web visitant la page).

Pour Mike Armistead, à la tête de HP Fortify, ce manque de sécurité est un symptôme de la ruée vers les objets connectés ; les jeunes sociétés mettant au point leurs produits veulent les mettre sur le marché le plus rapidement possible afin de devancer la concurrence. Il a rappelé les 26 milliards d’appareils connectés à l’horizon 2020 sur la base des statistiques de Gartner et a estimé que les fabricants ont encore du temps devant eux pour corriger les failles dans la sécurité des objets qu’ils proposent. Il en a profité pour donner quelques recommandations.
HP Fortify n’est pas la seule structure à s’alarmer du bas niveau de sécurité des objets connectés. D’autres acteurs dans le domaine de la sécurité informatique comme Symantec ont recommandé aux fabriquant d’appliquer des standards de sécurité mais aussi d’appliquer des mises à jour régulières via des processus sécurisés.
Source : étude HP Fortify (au format PDF)
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