Jeudi dernier, Vladimir Poutine, le Président de la Russie, s’est prononcé à propos d’Internet lors d’une conférence du forum des médias qui s’est tenu à Saint-Pétersbourg. Il affirme qu’Internet est, à l’origine, « un projet de la CIA » et « continue à se développer en tant que tel ». Il a aussi fait des commentaires sur Yandex, le plus grand moteur recherche russe.En effet, Yandex bien qu'étant un moteur de recherche russe n’a pas installé son siège social en Russie mais plutôt aux Pays-Bas. Une action que l’éminence grise du Kremlin déplore. Toutes les données que Yandex récupère sont stockées sur des serveurs extérieurs hors de la Russie. Poutine s’inquiéterait ainsi pour la sécurité des données des Russes. Ces commentaires ont d’ailleurs eu des effets immédiats sur les actions de Yandex. Elles ont chuté de 5% à l’ouverture de Nasdaq le jeudi dernier.
Yandex se serait installé aux Pays-Bas à cause des problèmes fiscaux rencontrés en Russie lors de ses débuts selon Poutine. Mais la société dément et affirme s’être installée aux Pays-Bas « uniquement en raison de la spécificité du droit des sociétés » et non pas à cause du coût élevé des impôts. Elle ajoute que le cœur de la société est basé en Russie et que « pratiquement tous les impôts sont payés en Russie ».
Cette semaine, une loi a été adoptée par le parlement russe, contraignant les sites web des médias sociaux à utiliser des serveurs russes pour stocker toutes les informations d’utilisateurs durant au moins un an et demie. Avec cette décision, la Russie rejoint le Brésil dans son ambition de protéger ses habitants des espionnages du gouvernement américain. Poutine stipule enfin que la Russie doit « se battre pour ses intérêts » en ligne. Par ailleurs, VKontakte, le premier réseau russe des médias sociaux, est maintenant sous le contrôle des hommes d’affaires proches de Poutine.
Source : Associated Press
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Envoyé par Francis Walter
mais je suis déçu que les Russes soient pointé comme si différents de nous les "Occidentaux", notre histoire commune en bien ou en mal, pourraient en faire de puissants alliés, tant culturels qu'économiques, mais ces querelles de pouvoir dignes de la guerre froide ont tendance à les rassurer dans leur volonté d'être différents, protectionnistes, et de les renfermer sur eux-même.
