
Du concept de la voiture conduite par un ordinateur aux possibilités « futuristes » telles que la téléportation ou la colonisation de l’espace en passant par les avancées en robotique et en bioingénierie, le questionnaire a été pensé pour envisager un maximum de possibilités.
Pour la plupart des 1 000 américains interrogés, le développement technologique aura certainement un impact positif sur la société. 59% pensent qu’il s’accompagnera d’une amélioration de la vie tandis que 30% estiment au contraire qu’il la rendra pire que celle d’aujourd’hui. Pour plus de précisions, l’étude a séparé les répondants en plusieurs catégories : sexe (homme ou femme), tranche d’âge, niveau d’études et niveau de revenus.

Aaron Smith, l’auteur du rapport, note que « les hommes ayant un diplôme d’études universitaire ont une perspective particulièrement optimiste : 79% de cette catégorie s'attend à ce que la technologie ait un impact généralement positif sur la vie future, tandis que seulement 14% s'attendent à ce que l'impact soit essentiellement négatif. »
Concernant les pronostics. Une écrasante majorité (81%) pense que les transplantations d’organes se feront dans les 50 prochaines années avec des organes développés en laboratoire. Les avis sont partagés sur l’association entre l’art et les machines : 51 contre 45% pensent que les ordinateurs seront capables de créer de la musique, écrire des nouvelles, faire de la peinture, etc. 39 contre 56% pensent que les scientifiques auront résolu l’équation de la téléportation dans les cinq prochaines décennies.
Cependant, quand il s’agit des avancées technologiques dans des domaines particuliers, les avis tendent plutôt à penser qu’elles feront plus de dommages qu’autre chose comme le suggère le graphique ci-dessous.

Quand il leur a été demandé s’ils voulaient essayer la voiture sans conducteur, à 48% ils ont voté pour et 50% ne veulent pas. Les diplômés d’université semblent particulièrement intéressés puisque 59% d’entre eux veulent le faire tandis que 62% des personnes ayant un diplôme d’étude secondaire ne veulent pas tenter l’expérience. Sans surprise, 52% des citadins sont intéressés contre 36% des résidents de zones rurales. Ils n'ont été que 26% a vouloir essayer les implants au niveau du cerveau pour améliorer la mémoire et les capacités mentales. 20% se sont déclarés prêts à manger de la viande développée en laboratoire.
Source : Rapport Pew Research (au format PDF)
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