
Ces équipements interconnectés génèrent un flot d’informations que Revolv gérait avec les systèmes de gestion de base de données non relationnelle. Mais ça, c’était avant. En effet, la firme a décidé d’abandonner le NoSQL, pour retourner à la gestion classique avec les bases de données relationnelles (via PostgreSQL).
Pourquoi ce subit changement ? Le développeur de la maison (Matt) présente trois points essentiels qui les ont poussés à faire ce choix. Le premier relève même de la nature des bases de données non relationnelles. Pour Matt, elles ne prennent pas correctement en charge les relations. Or, les données sur lesquelles ils sont amenés à travailler sont fortement relationnelles.
La seconde observation de Matt, c’est que l’écriture de la syntaxe pour le retrait d’information dans la base de données non relationnelle peut s’avérer complexe. Spécialement dans le cas de Revolv, où la solution employée n’avait pas de langage de requête intermédiaire. Par conséquent, il fallait écrire du code complexe pour chaque requête.
La troisième raison est relative à la documentation. Matt trouve que celles des bases de données NoSQL sont fragmentées et manquent de maturité par rapport à leurs équivalents chez les SGBDR. Ce qui constitue d’après lui un énorme handicap. Il dira même qu’il a passé énormément de temps à rechercher dans les documentations des configurations qui s’avéraient au final triviales.
Des points de vue certes personnels, mais qui alimentent l’éternelle bataille entre fervents défenseurs des technologies de base de données relationnelles à leurs homologues NoSQL. Plusieurs arguments sont souvent évoqués par les défenseurs du NOSQL.
On peut lire très souvent, « L’opération join employée pour les bases de données relationnelles est un réel handicap lorsqu’elle se fait pour un grand nombre d’éléments. Google l’a compris et développé sa propre solution. De plus, elles ne sont pas parfaitement adaptées pour les données telles que le XML ou encore les objets complexes. »
Ce à quoi répondent les fervents défenseurs des bases de données relationnelles en argumentant qu’à « chaque type de donnée, correspond au moins un modèle relationnel. Il en est de même pour le XML et les objets complexes. De plus, de nos jours l’opération Join ne constitue plus un problème. Avec des acteurs comme Oracle, elle peut être exécutée sans crainte pour des gros systèmes ».
Source: Technosophos
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