
Ce fut le 7 avril 1964 que le premier mainframe d’IBM a été dévoilé, soit exactement il y a 50 ans. Il s’agit du System 360 qui a valu 5 milliards de dollars comme investissement. Cette apparition a fait abolir l’avènement de leurs prédécesseurs qui occupaient un espace important dans les locaux. Aujourd’hui, il est difficile de se passer de la technologie, elle fait maintenant partie de notre vie quotidienne, on ne s’en lasse plus. Mais on oublie que ces mainframes sont la base de l’essor qu’a connu la technologie. Pour Charlie Ewen, directeur de l'information au Met Office utilisant les mainframes depuis environ 40 ans, les mainframes doivent être considérés comme un héritage pour la technologie.
Malgré leur vieillesse, les unités centrales continuent d’être exploitées dans de nombreuses entreprises. En tout cas, c’est ce qu’affirme Barry Heptonstall, un porte-parole d'IBM. La plupart des gros systèmes de traitement de données telles que les agences de réservations aériennes, les distributeurs de billets ou encore les systèmes de paiement par carte de crédit utiliseraient encore des unités centrales. Ils sont « résilients, robustes et très rentables pour une partie du travail que nous faisons » a déclaré Charlie Ewen. Le Met Office utilise encore les unités centrales pour faire environ 4 millions de prévisions par jour.
Les premiers claviers sont apparus au temps des premiers mainframes. Sur ces claviers, on pouvait voir des touches telles que « Escape », « SysRq » et « Request System ». Cette dernière permettait d’interrompre un programme en exécution et de passer à un autre. Rappelons que le langage du moment était le Cobol. Ce temps est maintenant révolu, les architectures parallèles sont d’actualités, plusieurs tâches peuvent être exécutées simultanément. Dans 50 ans, sans aucun doute, les besoins en technologies seront accrus, de nouvelles générations de machines seront d’actualités, mais les unités centrales resteront une base pour ces futures générations d’ordinateurs.
Source : BBC
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