

A la lecture de ce message re-tweeté des milliers de fois, nombreux sont les internautes qui en ont déduit que Dropbox observe le contenu des utilisateurs à leur insu. D’autres ont également pensé que le fichier avait été supprimé du répertoire de l’américain. Mais qu’en est-il en réalité ?
Tout d’abord le fichier est toujours présent, seul le lien de partage a été supprimé. De facto seul le propriétaire peut y avoir accès. Ensuite, depuis deux ans déjà, l’entreprise utilise un système standard basé sur le hachage qui permet d’identifier un lien sans connaître la nature exacte du fichier. Lorsqu’un utilisateur sauvegarde un fichier sur Dropbox, le service en génère une « empreinte ». Chaque copie de ce fichier aura, par conséquent, la même empreinte. Lorsque l’utilisateur veut partager un lien, l’empreinte est comparée à celles présentes dans une liste noire établie par les soins de Dropbox qui référence des œuvres sous copyright. Ainsi, la fonction de partage sera automatiquement désactivée dans le cas où Dropbox tombe sur un contenu protégé.
«Parfois, nous recevons des demandes de retraits sur des liens qui ne respectent pas la loi sur le copyright. Nous les désactivons via un système automatique. Nous ne regardons pas les fichiers dans vos dossiers privés», déclare Dropbox.
Source : Tweet Whitelaw, politique Dropbox, tweet Dropbox
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