Paul Rothemund, du California Institute of Technology, vient d'annoncer dans la revue scientifique Nature qu'il avait entamé une recherche en collaboration avec IBM.
L'objectif : utiliser de l'ADN pour concevoir des semi-conducteurs.
Le procédé, forcément complexe, se résume de la manière suivante : l'ADN est utilisé pour former une sorte "d'échafaudage" qui permet ensuite d'organiser, de manière contrôlée, des millions de nano-tubes de carbone avec des nano-fils ou d'autres formes de nano-particules.
Une fois ces structures créées, elles pourront, d'après les chercheurs de l'équipe de Rothemund, être elles-aussi assemblées pour produire des nano-mécanismes qui permettraient, à leurs tours, une progression significative dans la fabrication des semi-conducteurs.
La Loi de Moore veut que le nombre de transistors sur un microprocesseur double tous les deux ans.
L'industrie du silicium est cependant d'accord pour admettre que cette loi possède une limite (le "Wall"

Il parait en effet illusoire - en tout cas jusqu'à aujourd'hui - d'imaginer pouvoir réaliser à grande échelle des transistors inférieurs à 20 nanomètres.
Le but avoué des recherches de Big Blue est pourtant de dépasser, de manière industrielle, le plancher des 22 nanomètres.
L'ADN permettra-t-il de poursuivre la Loi de Moore au delà des limites connues ?
Et vous ?


Source : l'annonce dans la revue Nature.
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