
Les métadonnées resteraient en la possession des compagnies de téléphone qui ne seraient pas tenu de les conserver plus longtemps que la normale, soit 18 mois ni de les livrer exhaustivement et en temps réel à la NSA(qui les conserve à l’heure actuelle pendant cinq ans). Désormais, l’agence devrait d'abord demander l'autorisation de la justice pour ensuite obtenir les relevés téléphoniques d'un numéro spécifique, identifié comme suspect par ses analystes.

Lors d’une conférence de presse en Août dernier, le président américain préconisait une réforme du Patrioct Act. « Je voudrais qu'il soit établi que les américains ne veulent pas espionner des personnes ordinaires. Nos services de renseignements se focalisent sur la recherche d'informations nécessaires pour protéger notre peuple et, dans plusieurs cas avérés, nos alliés » avait-il alors déclaré. Plus tard, en janvier 2014, il a fait un pas dans ce sens en proposant de modifier les règles de collecte des données téléphoniques des Américains mais également en promettant que les services secrets américains ne pourraient plus espionner les dirigeants de pays amis ou alliés.
L'Electronic Frontier Foundation (EFF) a souligné que le projet de réforme présidentielle ne concernait que les données téléphoniques et laissait de côté les métadonnées internet, de localisation et les relevés financiers. «L'administration Obama ne va pas au-delà des programmes téléphoniques, qui sont importants, mais ne représentent qu'une partie relativement petite de la surveillance de la NSA, ce qui en soi ne mettra pas fin à la surveillance de masse», selon la Fondation.
Quoiqu’il en soit, en attendant que les parlementaires votent, ce qui pourrait s’étendre sur plusieurs mois, l'administration a prévu de faire prolonger le programme actuel de surveillance pour une période de 90 jours.
Source : CNN
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