Aidé par son équipe, Prakash a créé au sein de son laboratoire de l’Université de Stanford un microscope fabriqué avec du papier, une lampe LED et des lentilles disponibles sur le marché grand public. Son assemblage se fait alors un peu comme un puzzle pour enfant ou un origami. Résultat des courses, un microscope baptisé Foldscope dont le coût de revient ne dépasse pas les 50 cents, et capable de faire des grossissements de 2000 fois, de quoi améliorer la santé des plus démunis.
En effet la motivation première, selon l’inventeur du Foldscope, est de permettre le dépistage de certaines maladies connues comme la malaria, la maladie du sommeil, la maladie de Chagas, la schistosomiase ou encore la tuberculose. Il faut savoir que ces maladies tuent chaque année des millions de personnes, essentiellement dû au manque de moyens de dépistage comme les microscopes qui sont couteux, fragiles et souvent inaccessibles.
Ainsi muni d’un Foldscope, il devient facile de dépister ces maladies via l’étude d’un échantillon déposé sur une lame en verre. De plus, outre son coût de revient, le Foldscope a d’autres avantages, à savoir un microscope biodégradable, robuste et résistant à l’eau.
Au final avec autant d’atouts le Foldscope pourrait bien écrire l’une des plus belles pages de l’histoire de la science. Pour les plus curieux, les plans du Foldscope sont disponibles sur ce lien.
Source : Université de Stanford
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