
Tout développeur doit pouvoir vivre de ses créations. Comment procèdent donc les développeurs d’applications mobiles gratuites ? La firme Appthority a son avis sur la question. Pour elle, la plupart d’entre eux se livrent à une activité plus lucrative : la commercialisation des données personnelles des utilisateurs (à travers ses applications, qui pour la plupart demandent souvent un accès à la liste des contacts de l’utilisateur, ou encore la géolocalisation).
Les utilisateurs ne sont pas les seuls à plaindre. Dans le contexte BYOD (Bring Your Own Device), les entreprises sont toutes aussi exposées, puisque les employées possèdent en plus de leurs données personnelles, certaines données de l’entreprise sur leurs périphériques mobiles.
Le rapport d’Appthority donne un aperçu de la situation. Fait surprenant, globalement, 91% des applications les plus populaires d’iOS présentent au moins un risque de sécurité, contre 83% pour Android. De plus, alors qu’Apple réprouve fortement les UDID pour identifier et suivre les utilisateurs, 26% des applications de l’App Store l’utilisent.
On pourrait également penser que télécharger uniquement les applications payantes mettrait à l’abri de certains risques. Le rapport démontre le contraire. Certes les applications gratuites sont celles qui font encourir le plus grand risque, mais cependant, les applications payantes ne sont pas en reste. Par exemple, les « in App purchasse » payantes sont plus à risque que les autres. Elles enregistrent des pourcentages de 59% et 50% respectivement.
Source: Rapport de l'étude (enregistrement requis)
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