Cette directive qui devait entrer en vigueur en janvier entraînera le blocage de toutes les extensions qui ne font pas partie du Chrome Web Store. Une décision qui n’a pas manqué de créer la colère chez certains éditeurs d’extensions pour le célèbre navigateur.
Malgré tout, Google a maintenu sa décision et avec un léger retard, le géant de la recherche a procédé à l’activation de ce blocage avec Chrome 33, la prochaine version de son navigateur, qui est actuellement disponible sur le canal bêta.
Cette directive se justifiera par le besoin de protéger les utilisateurs des extensions malveillantes. « Comme ces extensions ne sont pas hébergées sur le Chrome Web Store. Il est difficile de limiter les dégâts qu’ils peuvent causer à nos utilisateurs. Dans le cadre de nos efforts continus en matière de sécurité, nous annonçons une mesure forte pour protéger les utilisateurs de Windows », avait expliqué Google dans un billet de blog.
Elle s’appliquera même aux extensions préalablement installées, qui seront désactivées avec l’impossibilité pour l’utilisateur de les activer à nouveau, si elles ne font pas partie du Chrome Web Store.
Les développeurs ont jusqu’en juin 2014 pour migrer les extensions existantes vers le Chrome Web Store. Il faut noter que pour figurer sur la galerie de Google, l’extension devra passer par une phase de validation ou Google pourrait décider pour un quelconque motif de ne pas valider celle-ci.
La règle ne s’applique pas cependant aux développeurs qui utilisent Chrome en mode développeur, à des fins de test. Sont également exclus les navigateurs Chrome en cours d’exécution dans un environnement d’entreprise, ou les extensions sur mesure pour un usage interne sont nécessaires.
Source : Google, FAQ Chrome