«La nouvelle proposition de Google est de nature à résoudre les problèmes de concurrence» à l'origine du litige qui s'étale déjà sur trois ans a annoncé Joaquin Almunia, commissaire chargé de la concurrence. C'est désormais autour des plaignants d'analyser les propositions de Google avant que l'accord ne soit définitivement ratifié.
«Nous allons faire des changements importants dans la manière dont Google opère en Europe. Nous travaillons avec la Commission européenne pour résoudre les problèmes qu'elle a soulevés et sommes impatient de résoudre cette affaire.» a réagit Kent Walter, un porte-parole de Google.
En effet, comme Google se voyait principalement reprocher de mettre en avant ses services au détriment de la concurrence, il s'engage à garantir que «lorsqu'elle promeut ses propres services de recherche spécialisés sur sa page web (par exemple pour des produits, des hôtels, des restaurants, etc.), les services de trois concurrents, sélectionnés au moyen d'une méthode objective, apparaissent de manière clairement visible pour les utilisateurs et selon une présentation comparable à celle utilisée pour ses propres services». A cet effet, une entité indépendante nommée par la Commission se verra charger de vérifier si Google respecte ses engagements qui lui seront imposés sur une durée de cinq ans.
Google s'est engagé à ne plus imposés de contrat d'exclusivité dans ses accords de publicité. Les éditeurs ont également la possibilité de décider s'ils veulent que leurs contenus ne soient pas utilisés dans des sites de recherches spécialisés sans craindre de représailles.
«Nous sommes très déçu» réagit le groupe Allegro, société de commerce électronique en Europe de l'Est. «La solution proposée par Google n'assure pas d'égalité de traitement» entre les acteurs d'internet. L'organisation Icomp, qui réuni plusieurs plaignants et concurrents de Google parmi lesquels Microsoft, a qualifié ce choix d' «énorme échec». Joaquin Almunia a rappelé à tous que c'était l'intérêt des consommateurs qui avait été pris en considération et non celui des concurrents.
Au final, les 10% du chiffre d'affaires de Google (environ 5 milliards d'euros) pourraient bel et bien demeurer dans sa trésorerie.
Source : Europa
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Le , par Stéphane le calme
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