
Le numéro un américain Barack Obama a dévoilé la position de son gouvernement ainsi que quelques réformes pour les programmes de collecte des données des utilisateurs. Réformes ? Pas vraiment. Il serait plus juste de parler de modifications mineures qui ne constituent pas une entorse au déroulement de la mission des agences comme le FBI ou encore la NSA.
Pour le président américain, en aucun moment, la NSA n’a enfreint le règlement. Tout au contraire, elle a agi dans la plus grande légalité pour protéger la vie des milliers de citoyens américains innocents contre d’éventuelles menaces terroristes. Les hommes et les femmes qui travaillent à la NSA sont des personnes dévouées corps et âme au service de la nation américaine.
Pourquoi alors un tel programme de surveillance qui semble envahissant ? Tout part des attentats du 11 septembre. Un moment qui restera à jamais gravé dans la mémoire de nombreux Américains. Pour ne plus jamais avoir à revivre un tel événement, des mesures draconiennes héritées de l’administration Bush ont dû être prises. Mais seulement, l’équilibre qui existait entre protection de la vie privée et sécurité devint alors instable.
Faut-il privilégier la sécurité au détriment de la vie privée ? Pour le président Obama, c’est une question qui reviendra sans cesse et donnera toujours lieu aux débats à l’avenir.
En ce qui concerne Edward Snowden, sans s’attarder sur les motivations qui l’ont poussé à agir de la sorte, le président américain réprouve fortement ses actes. Pour lui, ce qu’a réussi à faire réellement Snowden, c’est vilipender son pays, sa nation aux adversaires des États-Unis. Il dira : « si des opposants à la politique gouvernementale prennent la décision de divulguer des informations classées - secret défense - alors nous ne serons pas en mesure de protéger les Américains ».
En réponse aux documents qui révélaient que la NSA a espionné la présidente du Brésil et d’autres alliés, Mr Obama se veut rassurant. « Si j’ai besoin de discuter d’une question importante avec le dirigeant d’un pays allié, je ne me servirais pas de mon service de renseignement, mais plutôt de mon téléphone », affirme celui-ci.
Source: The Guardian
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