
« Netscape et Sun annoncent JavaScript, un langage de script multiplateforme et libre pour Internet et les réseaux d’entreprise », annonçait Netscape dans un communiqué de presse il y a 18 ans.
Développé par Brendan Eich, directeur de la technologie chez Mozilla, le langage avait été nommé dans un premier temps « Mocha », ensuite « LiveScript », avant d’adopter le nom JavaScript à son lancement en 1995.
Depuis cette date, JavaScript a fait du chemin. Bref historique :
- 1997 : adoption de la norme ECMA-262 ;
- 2002 : naissance du format JSON (JavaScript Object Notation), qui est devenu un standard pour l’échange des données sur le Web ;
- 2005 : sortie d’Ajax ;
- 2006 : John Resig dévoile jQuery ;
- 2009 : JavaScript fait ses premiers pas côté serveur avec Node.js ;
- 2009 : JavaScript s’invite dans les applications mobiles hybrides avec PhoneGap ;
- 2010 : naissance des bibliothèques modernes NPM, BackboneJS, RequireJS ;
- 2011 : JavaScript devient un langage de première classe dans Windows 8 ;
- 2012 : les Framework populaires AngularJS 1.0 et Ember 1.0.pre sont dévoilés ;
- 2013 : JavaScript devient le langage de référence pour GNOME ;
- 2013 : Firefox OS est dévoilé avec des API et une couche d’interface utilisateur entièrement écrites en JavaScript.
Fort de son soutien par l’industrie, JavaScript est devenu un élément essentiel pour mesurer les performances des navigateurs. Chrome, Firefox, Internet Explorer, etc. au fil des années se sont livrés une bataille féroce dans l’optimisation de la vitesse d’exécution du code JavaScript.
Depuis le lancement de NPM (le gestionnaire de packages pour Node.js), celui-ci a enregistré une croissance fulgurante et pourrait même d’ici 2015 dépasser Rubygems et Maven Central (gestionnaire de packages Java).
Côté applications développées avec le langage, sur Github, JavaScript est le langage le plus utilisé dans les projets hébergés sur la plateforme.
Cette folle épopée de JavaScript a poussé Jeff Atwood, créateur de StackOverflow, à énoncer la loi de Margaret Atwood : « toute application qui peut être écrite en JavaScript, sera finalement écrite en JavaScript. »
Dans ce registre, on peut citer le projet d’implémentation de Git en JavaScript, le système d’exploitation mobile Firefox OS, ou encore la migration des applications de PayPal de Java vers JavaScript.
Avec cette évolution, la loi de Margaret Atwood finira-t-elle par devenir une réalité ?
Source : resin.io