
Certains représentants de la communauté des internautes russes proposent des mesures plus restrictives. Nous pouvons citer Dmitry Burkov, président du FAITID (Foundation for Assistance for Internet Technologies and Infrastructure Development) qui rappelle au journal Izvestia que des recommandations similaires ont été proposées ou adoptées dans « plusieurs pays ». Comme exemple concret il a cité l'Allemagne où l'opérateur télécom Deutsche Telekom ambitionne de créer un réseau internet régional, loin de la portée de l'agence américaine de renseignements.
Début novembre, les États-Unis ont reconnu avoir commis des excès en matière d'espionnage tout en justifiant leurs opérations par la lutte antiterroriste et la prévention d'attentats. Google, Microsoft, Yahoo!, AOL, Apple et Facebook continuent de faire appel à la cour de la FISA, une cour fédérale qui vise à superviser les demandes de mandats autorisant la surveillance de présumés agents de renseignement étrangers sur le sol américain, pour lutter contre les agissements abusifs de la NSA. Les groupes technologiques exigent également plus de transparence sur la surveillance et plus de protection de la vie privée. Google avait même envisagé de délocaliser ses serveurs pour se libérer de l'emprise de la NSA puis s'est ravisé pour continuer son combat contre la NSA.
Source : Izvestia
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