
La technologie qu'a choisi le réseau social est Eliptic Curve Diffie-Hellman ou ECDHE cipher suites. Elle se caractérise par un niveau de protection plus élevé que le traditionnel HTTPS et fait usage de la confidentialité persistante (forward secrecy). Avec cette technique de chiffrement, elle garantit la confidentialité et l'intégrité des échanges, même si la clé privée d’un des correspondants venait à être compromise.
La technique s'avère d’autant plus utile que Twitter se charge du stockage des clés privées de chiffrement. Si ces dernières venaient à être compromises, l’intégralité des messages de l’ensemble des utilisateurs du réseau aurait alors pu être lisible en clair. Ce nouveau système protège donc le site de ce type de risque.
75 % du trafic web de Twitter serait actuellement protégé par cette nouvelle technologie de chiffrement, les 25 % restants provenant d'anciens clients tiers ne supportant pas ECDHE cipher suites.
« Si un assaillant est en train d’enregistrer le trafic crypté de tous les utilisateurs de Twitter, et s’il parvient par la suite à casser ou voler les clés privées de Twitter, il ne sera pas en mesure d’utiliser ces clés pour déchiffrer le trafic enregistré », résume Jacob Hoffman-Andrews.
Pour le réseau social, la confidentialité persistante « devrait être la nouvelle norme pour les fournisseurs de services en ligne ».
Source : Twitter
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