

Ces déclarations interviennent après le scandale provoqué par les révélations autour de PRISM, le programme d'écoute de la NSA. En particulier le fait que le renseignement américain aurait massivement intercepté les communications téléphoniques de citoyens européens, et placé sur écoute les chefs d’État d'au moins 35 pays, notamment la chancelière allemande Angela Merkel.
Mais il a été aussi porté à la connaissance du public que certains services secrets européens espionnaient parfois d'autres États membres. Raison pour laquelle la proposition peut paraître surprenante pour certains. Il faut cependant noter que les 28 coopèrent déjà en échangeant certaines informations dans le cadre de l'Intelligence Analysis Center (Intcen), l'une des branches du service européen d'action extérieure, son service diplomatique.
Rappelons qu'en 2001, après les attaques du Word Trade Center, certains responsables avaient déjà évoqué l'idée de la création d'une « CIA européenne ». Seulement, les principaux États membres de l'Union étant peu enclins à partager trop d'informations par ce canal, le projet a vite été abandonné. Toutefois, dans le domaine du terrorisme, une collaboration un peu plus poussée a été ébauchée avec la nomination d'un coordinateur européen, qui formule des analyses, des propositions et présente un rapport annuel.
Source : Naftemporiki
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